Des panneaux géants appellent Shaked à ne pas céder aux pressions et à limiter l’afflux de réfugiés ukrainiens

Panneau d'affichage "Ayelet, ne vous couchez pas" sur l'autoroute Ayalon, le 22 mars 2022. / Photo Im Tirtzu

Im Tirtzu a affiché lundi des panneaux géants le long de l’autoroute Ayalon de Tel-Aviv, appelant la ministre de l’Intérieur Ayelet Shaked à s’opposer aux pressions des post-sionistes visant à influencer la politique d’immigration d’Israël concernant les réfugiés ukrainiens non-juifs, et ce dans le but caché mais facile à deviner car ils le clament haut et fort, qu’Israël cesse d’être un Etat juif.

Les panneaux appellent Shaked à « ne pas plier » sous la pression de ceux qui appellent à ouvrir les frontières d’Israël à des dizaines de milliers d’Ukrainiens qui ne sont pas éligibles en vertu de la loi du retour, qui accorde la citoyenneté aux personnes ayant au moins un grand-parent juif.

A ce jour, Israël a admis plus de réfugiés ukrainiens par habitant que n’importe quel autre pays du monde qui ne partage pas de frontière avec l’Ukraine, et la grande majorité d’entre eux ne sont pas juifs.

« Même si l’Union européenne accorde un statut de résident automatique aux réfugiés ukrainiens, les post-sionistes en Israël et à l’étranger sont engagés dans une vaste campagne visant à saper le caractère juif de l’État en ouvrant les frontières d’Israël à des dizaines de milliers de réfugiés ukrainiens non juifs », a déclaré Matan Peleg, PDG d’Im Tirtzu.

« Il y a actuellement des milliers de Juifs ukrainiens qui sont bloqués en attendant de faire leur Aliyah en Israël », a poursuivi Peleg, « pourtant, pour la première fois dans l’histoire d’Israël, le gouvernement semble plus intéressé à aider à faire venir des non-Juifs – qui peuvent résider en toute sécurité dans l’UE – qu’à aider les Juifs qui sont éligibles en vertu de la loi du retour. »

Au début du mois, l’Union européenne a décidé d’accorder un statut spécial de résidence de trois ans à tous les réfugiés ukrainiens. Cependant, des groupes israéliens de gauche, des particuliers et même des ministres du gouvernement ont exercé d’immenses pressions sur la ministre de l’Intérieur, Mme Shaked, pour qu’elle ne fixe pas de limites au nombre de réfugiés ukrainiens non juifs arrivant en Israël, même si l’État juif ne partage pas de frontière avec l’Ukraine.

Panneau d’affichage « Ayelet, ne vous couchez pas » sur l’autoroute Ayalon, le 22 mars 2022. / Photo Im Tirtzu

Selon la politique annoncée par Shaked, Israël admettra 5 000 Ukrainiens inéligibles à la citoyenneté, en plus des 20 000 qui étaient dans le pays avant la guerre. Mais sous la pression des activistes gauchistes post-sionistes, Shaked a fait marche arrière et annoncé qu’il n’y aurait pas de plafond pour les parents d’Israéliens qui ne sont pas éligibles en vertu de la loi du retour. Il est important de noter que ces personnes n’ont jamais demandé à devenir israéliens.

« Shaked doit se concentrer sur l’aide aux milliers de Juifs qui attendent de venir en Israël et cesser de capituler devant les post-sionistes qui cherchent à saper le caractère juif d’Israël », a ajouté Peleg. « Ce serait un crime contre le sionisme, et Shaked ne doit pas capituler ».

D’autres pays qui n’ont pas de frontière avec l’Ukraine, comme les États-Unis, ont été très lents à absorber les réfugiés ukrainiens. Selon CNN, seuls 690 réfugiés ukrainiens ont été admis aux États-Unis depuis le 21 octobre 2021.

Selon un porte-parole du département d’État, les États-Unis seraient ouverts à l’absorption des Ukrainiens qui ont fui vers des pays tiers si « ils ne peuvent pas être protégés dans leur lieu actuel. »

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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Source : https://www.jewishpress.com

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