Des hackers menacent de publier les dossiers médicaux de Netanyahou et autres hauts-dirigeants israéliens

Hôpital Mayanei Hayeshua - (photo diffusée sur Internet pour une utilisation en vertu de l'article 27A de la loi sur le droit d'auteur)

L’affaire risque de choquer demain tout Israël – du Premier ministre aux tribunaux rabbiniques en passant par les membres de la Knesset : un groupe de hackers lancent une menace sans précédent pour l’État d’Israël.

Le groupe de pirates informatiques à l’origine de l’attaque contre l’hôpital Mayanei Hayeshua a menacé aujourd’hui mercredi qu’il prévoyait de publier demain des informations personnelles et du matériel médical sur les patients de l’hôpital en sa possession, y compris le Premier ministre, des membres de la Knesset, et des personnalités connues du public ultra-orthodoxe – s’ils ne reçoivent pas la rançon qu’ils réclament, qui selon les sources s’élève à des dizaines de millions de shekels.

Le groupe affirme détenir des informations qui comprennent des centaines de milliers de documents médicaux, y compris des conclusions psychiatriques et des tests de santé de nature extrêmement sensible sur les dirigeants de la société ultra-orthodoxe.

L’une des principales préoccupations est bien entendu la fuite des informations médicales et personnelles de Netanyahou, après qu’il a subi un traitement lié à la prostate à l’hôpital en 2015, un étourdissement en juillet et la pose d’un pacemaker cet été.

L’hôpital confirme qu’il s’agit d’un motif économique

L’hôpital Mayanei Hayeshua a déclaré :

« Au cours de la semaine dernière, les cyber-experts du ministère de la Santé, du National Cyber System et de l’hôpital ont travaillé pour gérer l’enquête sur l’attaque, notamment pour comprendre la fuite et ses implications. Il n’y a pas eu de négociation avec les hackers, et il s’agit d’un incident aux motivations économiques. Lorsque nous aurons plus de détails, nous ferons une mise à jour. »

Malgré les rapports de diverses sources, le ministère de la Santé a nié qu’il y ait eu une discussion avec des hauts fonctionnaires sur les conséquences découlant de la publication des informations médicales du Premier ministre et des membres de la Knesset.

Israel Hayom a appris que la cellule de lutte contre la cybercriminalité, ainsi que d’autres forces de sécurité, enquêtent sur la possibilité qu’il s’agisse d’une cyberattaque à visée terroriste, menée par des éléments hostiles à l’État d’Israël et non par le groupe Ranger Locker, comme cela avait été initialement rapporté.

Pour rappel, l’hôpital Mayanei Hayeshua a été attaqué au début du mois par le groupe de pirates informatiques Ranger Locker avec une demande de rançon qui a mis hors service les systèmes informatiques administratifs du centre médical et a entraîné l’orientation des patients vers d’autres hôpitaux.

Malgré les preuves que le groupe effectue ses opérations depuis la Russie et peut-être même sous les ordres directs du Kremlin, les experts en cybersécurité n’ont jusqu’à présent pas été en mesure de relier de façon concluante Ranger Locker à une entité ou à une puissance étrangère quelconque. Cependant, d’après l’analyse de ses activités depuis deux ans et demi, il semble qu’il ait tendance à éviter d’attaquer le Commonwealth.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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