Une manifestation d’activistes d’extrême gauche pro-arabes a débuté sur la place Habima de Tel Aviv lundi soir. Les activistes ne dénonçaient pas les attentats de la veille, où deux frères ont été abattus en pleine journée, ni de ce lundi où un Israélo-Américain a été tué dans sa voiture par des terroristes, et un autre a été gravement blessé.
Non.
Ils manifestaient contre la “terreur juive” et le “pogrom” (Charles Enderlin a repris le mot pogrom dans un tweet, vous le retrouverez donc dans plusieurs médias occidentaux – ce sera le mot d’ordre du jour des médias occidentaux) sous le slogan “Le gouvernement des colons met le feu au pays.” Des actions similaires ont eu lieu à Haïfa, Jérusalem et d’autres villes.
Et vous aurez observé que pour bien montrer leur haine d’Israël, et leur amour pour les revendications génocidaires des Arabes, plusieurs banderoles étaient écrites en arabe, avec la version en hébreu en dessous.
Il y avait une centaine de manifestants, sur la place Habima. Et pour montrer leur haine d’Israël, il n’y avait aucun drapeau israélien, mais des drapeaux palestiniens.
Certains médias affirment que la manifestation était spontanée, pourtant les activistes avaient des banderoles où il était écrit : “Il n’y a pas de démocratie sous l’occupation”.
“Hawara, ne désespère pas, nous allons mettre fin à l’occupation !” – scandaient les manifestants, qui n’ont pas uniquement la haine d’Israël, mais aussi la haine de leur peuple et la haine de soi, puisque c’est à Hawara que le double attentat meurtrier de la veille s’est produit – et qu’ils soutiennent les Arabes de la ville, pas les juifs.
Après s’être rassemblés sur la place Habima, une colonne de manifestants s’est dirigée vers le complexe de bâtiments gouvernementaux de la rue Kaplan, qui a fait l’objet du reportage de notre journaliste sur place.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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