Traduction par Magali Marc de l’article du rabbin Elliot B. Gertel, paru sur le site d’American Thinker, le 30 décembre.
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D’ex-agents du Mossad sont présentés comme des tueurs vicieux et impitoyables dans des séries policières américaines.
Les séries policières de CBS et NBC ont ouvert la saison télévisuelle actuelle en mettant l’accent sur de méchants agents israéliens «ex-Mossad», une tendance qui a débuté au printemps dernier.
La série FBI : Most Wanted de CBS, un maillon relativement nouveau dans la chaîne de production de la série Law and Order, a commencé sa troisième saison en se plaisant à présenter des mercenaires israéliens ex-Mossad.
Le premier épisode de cette année faisait partie d’une trilogie joignant la série originale FBI et la nouvelle série FBI : International, qui constituent des séries présentées les mardis soir aux heures de grande écoute sur CBS.
Dans cet épisode, écrit par David Hodgkins et Elizabeth Rinehart avec le producteur principal Dick Wolf, un assassin barbu et armé assassine un milliardaire et une jeune fille de quinze ans à New York.
Après qu’il se soit enfui dans un wagon de métro, les agents du FBI attendent qu’il descende à son arrêt afin de ne pas mettre en danger les passagers. Lorsqu’il sort du métro, le suspect, se rendant compte qu’il est suivi par des agents de police, commence à tirer sur eux, puis s’empare d’un otage innocent. De toute évidence, il ne se soucie pas des dommages collatéraux.
Cet ignoble scélérat est abattu et identifié comme étant un certain Efraim Amit, 43 ans, qui avait été recruté par le Mossad après son service dans l’armée israélienne, pour des missions en Afrique et en Europe de l’Est. Il est suggéré que d’autres anciens agents du Mossad sont à la solde d’un milliardaire qui dirige un trafic sexuel vicieux et mortel auquel se livrent volontiers des hommes super riches, célèbres et puissants.
Ces hommes de main (ex-Mossad ?) assassinent des adolescentes, qui ont à peine 13 ans, qui s’opposent à leur impitoyable patron ou qui ne lui sont plus utiles. Il est suggéré qu’Amit faisait venir par avion des filles d’autres pays pour le plaisir de milliardaires américains. Il était également payé pour tuer toute personne susceptible d’exposer la lucrative opération de chantage du patron.
Tout cela a culminé dans le premier épisode de FBI : International, où il n’est plus question des anciens mercenaires du Mossad. Alors, quel était l’intérêt de désigner gratuitement – et momentanément – l’État d’Israël comme fournisseur de renégats qui font progresser l’horrible trafic sexuel ?
Au printemps dernier, la nouvelle incarnation de Law and Order de la chaîne NBC, Organized Crime, présentait un mafieux nommé Richard Wheatley (joué par Dylan McDermott) qui importait des drogues contenant du Fentanyl, mortelles pour les adolescents et les adultes, et essayait également de tirer profit des vaccins Covid non autorisés.
Il semble que M. Wheatley ait causé la mort de son propre père, chef de la mafia, ainsi que de la femme d’un ancien personnage de Law and Order, le détective Elliot Stabler (joué par Christopher Meloni).
Derrière, ou parfois comme complice, de ces meurtres et de plusieurs autres, dont celui d’une séduisante femme flic infiltrée, se cache un personnage de l’ombre, Izak Bekher (joué par Ibrahim Renno), le « garde du corps chauve avec une barbe et un accent » de M. Wheatley, qui, nous l’apprenons, est israélien et ex-Mossad, et extrêmement efficace et rusé dans ses meurtres.
Cependant, on nous apprend rapidement que M. Bekher s’est fait virer du Mossad et qu’il est devenu un voyou, se trouvant « du mauvais côté de chaque guerre depuis quinze ans ».
Apparemment, il n’hésite pas à se montrer impitoyable, ayant mis une balle entre les yeux d’un enquêteur principal de Manille qui tentait de l’arrêter pour trafic d’armes. Il a également assassiné de sang-froid une jeune épouse et mère, fonctionnaire de la ville de Loudoun County, en Virginie (épisode du 15 avril 2021), pour avoir exigé plus d’argent de M. Wheatley après que ce dernier l’ait soudoyée afin d’étendre ses capacités de communication dans cette ville. M. Bekher a également fabriqué la bombe qui a tué la femme du détective Stabler.
Mais, apparemment, M. Bekher manque même à l’honneur parmi les bandits, ou du moins envers son employeur assassin.
Il demande à la police de le protéger de M. Wheatley, acceptant d’agir contre lui sous couverture. Pourtant, il prend l’initiative d’enlever un dispositif d’écoute de la police dans le bureau de M. Wheatley, afin que son patron lui fasse à nouveau confiance.
M. Bekher proteste, mais les policiers ont des raisons de se demander s’il ne se moque pas d’eux. Tragiquement pour M. Bekher, mais pas pour ses futures victimes, M. Wheatley le fait exécuter parce qu’il pourrait potentiellement témoigner du crime d’initiation de son fils, à savoir l’exécution d’une femme flic sous couverture qui prétendait être la petite amie de ce fils.
La saga Wheatley-Bekher a débordé sur la saison télé actuelle avec un procès sensationnel dans un épisode croisé de décembre avec la série Law and Order de NBC : Special Victims Unit, l’ancien terrain de chasse du détective Elliot Stabler.
En effet, deux des épisodes du printemps étaient également des épisodes croisés, faisant ainsi de l’«ex-Mossad» Bekher l’un des méchants les plus exposés et les plus discutés de la franchise.
Dans l’épisode du 9 décembre 2021, tout n’était que discussion puisque le corps de M. Bekher n’avait pas encore été retrouvé.
Jugé pour ses crimes, M. Wheatley rejette tout sur M. Bekher, affirmant que ce dernier a simplement disparu après que son patron «innocent» ait menacé de le dénoncer pour des meurtres commis par lui-même.
L’avocat de la défense de M. Wheatley utilise l’argument selon lequel, étant donné qu’un mercenaire «ex-Mossad» ne commettrait jamais l’erreur d’acheter le dispositif d’une bombe avec une vieille carte de crédit et de conserver ensuite ce dispositif dans un casier de stockage, la bombe doit avoir été posée par la police ! Les scénaristes ont donc décidé de dépeindre M. Bekher comme n’étant pas un professionnel accompli après tout ?
Pour compléter la diffamation des Israéliens (anciens et peut-être actuels) à l’échelle de la franchise, l’épisode du 14 décembre 2021 de la série FBI de CBS fournit un indice sur un assassin engagé par un vicieux chef de cartel incarcéré, qui a l’intention de tuer les agents vedettes de la série et les membres de leur famille. Le tueur à gages a fabriqué des machines à tuer déguisées en boîtiers électriques qui tirent automatiquement sur des personnes sélectionnées à proximité grâce à des dispositifs de reconnaissance faciale programmés avec les photographies des cibles potentielles.
On nous dit qu’il s’agit du « même type d’appareil… récemment utilisé en Iran pour tuer un scientifique du nucléaire ».
Peut-on penser qu’un autre Israélien malhonnête exploite – à des fins lucratives – un dispositif conçu pour protéger Israël et le reste du monde de l’Iran ? Ou bien l’épisode suggère-t-il que les États-Unis ciblent les Iraniens et que le voyou est américain ?
La fixation sur les «ex-Mossad» de la part de la franchise répond probablement à cette question.
Pourquoi tous ces efforts concertés pour associer «ex-Mossad» à «mercenaire» ?
Pourquoi toute cette délectation à suggérer que l’État d’Israël est un vivier pour les plus vicieux et impitoyables facilitateurs de la criminalité américaine et internationale ?
© Traduction et adaptation, Magali Marc pour Israël 24/7.org
Source:
https://www.americanthinker.com/articles/2021/12/exmossad_is_network_crime_dramas_new_symbol_of_ruthless_villainy_.html