La famille de la journaliste arabo-américaine Shireen Abu Aqleh a déposé cette semaine une plainte officielle auprès de la Cour pénale internationale (CPI) pour sa mort en mai alors qu’elle couvrait une fusillade entre les forces israéliennes et des terroristes près de Jénine, a rapporté i24NEWS jeudi.
La famille a déclaré dans la plainte, déposée mardi, qu’elle a inclus de nouvelles preuves qui prouveraient que les soldats israéliens ont « délibérément visé » la journaliste d’Al Jazeera.
Selon nos informations, les « nouvelles preuves » ne valent rien. Des faux témoignages, des fausses preuves, des faux experts.
Non seulement Israël n’a pas tué « délibérément » la journaliste, non seulement l’Autorité palestinienne, en refusant de laisser des enquêteurs indépendants examiner la balle et les preuves a laissé planer l’idée qu’il avait quelque chose à se reprocher, mais pour tout dire, ce n’est pas une balle venant des armes que Tsahal utilise qui a tuée la journaliste.
Des journalistes de guerre, c’est tragique, sont tués régulièrement. Mais là, puisqu’il est possible d’accuser Israël, d’accuser un juif, l’affaire a fait le tour du monde. Un autre journaliste arabe a été tué deux mois plus tard en Judée Samarie, mais il est établi qu’il a été tué par des Arabes, donc le monde se contrefiche de son histoire et ne veut pas connaître les coupables.
La semaine dernière, un journaliste a été assassiné à Las Vegas. Le criminel est un élu Démocrate, donc aucun média international n’en a parlé. Donald Trump avait raison, finalement : les médias sont l’ennemi du peuple.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org