Des centaines de demandes d’Aliyah en provenance d’Ukraine le jour de l’invasion

Juifs d'Ukraine arrivant à l'aéroport Ben Gourion - image d'archive

Jeudi 24 février, quelques heures après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la ministre de l’Immigration et de l’Intégration, Pnina Tamano-Shata, a tenu une réunion d’évaluation de la situation avec le ministre de la Diaspora, Nachman Shai, des représentants des ministères et des groupes concernés. Elle a été informée de l’augmentation considérable du nombre de demandes d’aliyah ou de retour au pays adressées à son ministère.

La ministre Temano-Shata a donné des instructions au personnel interministériel du ministère de l’Absorption, de l’Autorité de la population et de l’immigration, du Bureau de liaison Nativ et de l’Agence juive, afin de supprimer les obstacles bureaucratiques à l’obtention de visas d’immigration, y compris par voie numérique, et d’aider le plus grand nombre possible de demandeurs à atteindre Israël. Elle a également demandé des renforts à la division de l’absorption à l’aéroport Ben Gourion et une coopération avec le commandement du front intérieur et toutes les composantes de l’absorption.

Le ministre Tamano-Shata s’est entretenu jeudi soir avec le rabbin Moshe Reuven Azman, le grand rabbin d’Ukraine, et lui a dit que les portes de l’État d’Israël “vous sont ouvertes, qu’Israël est votre maison et que le ministère aidera tout Juif qui souhaite faire son alya.”

Le rabbin Asman a remercié la ministre et lui a fait part des préoccupations qu’il a entendues lors de ses rencontres avec les Juifs des communautés locales.

Le rabbin Moshe Weber, émissaire de Chabad dans la ville de Dnipro, dans l’est de l’Ukraine, et directeur du programme d’apprentissage de la Torah Kolel dans toute l’ancienne Union soviétique et en Europe, a déclaré jeudi à Chabad.org :

“Jusqu’à hier matin, personne ne croyait que cela pouvait réellement se produire. Il y a eu un bombardement d’un aéroport militaire ce matin, mais nous n’entendons rien pour le moment car nous sommes plus loin de la frontière. Il y a vraiment un sentiment de choc ici. Jusqu’à présent, les gens sont calmes. Ils achètent des produits de première nécessité dans les magasins et font la queue aux guichets automatiques, mais tout se passe de manière très ordonnée.”

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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Source : https://www.jewishpress.com

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