Un acte d’accusation a été déposé mercredi 2 août auprès du tribunal de district de Haïfa contre deux Arabes du nord. Ils sont accusés d’avoir transféré une grande quantité de munitions, dont des milliers de balles de fusil et de pistolet, d’Israël vers les territoires de Judée-Samarie – au cours de l’opération « maison et jardin » que l’IDF a effectuée contre le terrorisme dans le « camp de réfugiés » de Jénine.
L’acte d’accusation a été déposé au terme d’une enquête menée par l’unité de lutte contre la criminalité (ILF) de la région de Menashé et le Shin Bet. Les deux Arabes, soupçonnés de trafic de drogues et d’armes, sont deux parents âgés de 29 et 27 ans, résidents des villages de Fureidis et d’Isfiya, un village à majorité druze.
L’enquête a débuté au mois de juin, lorsque les gardes-frontières du poste de contrôle de ‘Nitzani Oz’, dans la région de Tulkarem, ont repéré et saisi environ 2000 cartouches dans un véhicule qui a été contrôlé au poste de contrôle, et ont arrêté un suspect de 29 ans, habitant de Fureidis. Il a été envoyé pour interrogatoire à l’unité de lutte contre la criminalité de la région, à l’issue duquel il a été incarcéré.
Au fur et à mesure que l’enquête progressait, son parent de 27 ans qui vit à Isfiya a été arrêté, et à un stade ultérieur, deux résidents arabes de villages de Judée-Samarie, qui sont soupçonnés d’être impliqués dans l’affaire, ont également été arrêtés.
L’enquête a révélé que les deux suspects principaux ont vendu des milliers de munitions aux deux habitants des villages de Judée-Samarie à plusieurs reprises, et qu’ils ont acheté des armes à feu aux habitants des territoires à d’autres occasions, en violation de la loi.
Conformément aux conclusions de l’enquête et aux preuves, la haute cour de Haïfa a prolongé leur détention.
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