Le député du Likoud Moshe Saada a critiqué sévèrement la décision du gouvernement d’accroître l’aide humanitaire à Gaza et de mettre en œuvre des pauses régulières dans les combats, qualifiant cela de « politique immorale et non-éthique ».
« Cette politique finance, arme et recrute des combattants pour le Hamas pour combattre nos enfants. Soyons honnêtes—Israël transfère une aide humanitaire qui, en fin de compte, atteint le Hamas, leur permettant d’armer et d’entraîner des terroristes. »
Il a proposé la création d’une zone humanitaire strictement contrôlée :
« Les citoyens qui souhaitent se séparer du Hamas devraient être dirigés vers une zone humanitaire sous contrôle total de l’armée israélienne, avec accès à l’eau, l’énergie, la nourriture et les soins de santé. Le monde verra cela. Quiconque reste et abrite le Hamas—il n’y a qu’un seul sort pour lui. Là, un siège doit être imposé. »
Saada a ajouté :
« J’ai cherché à travers l’histoire—il n’y a pas de précédent d’une nation fournissant de la nourriture à son ennemi en pleine guerre. C’est inconcevable. Nous sommes une nation moralement folle. »
Il a en outre soutenu que :
« Israël aurait déjà dû conquérir complètement la bande de Gaza et imposer un régime militaire. Le souverain distribue le pain, et actuellement, Israël permet au Hamas de contrôler l’aide, ce qui les renforce et les entraîne à continuer d’attaquer nos enfants. Cela ne s’est jamais produit dans les temps anciens ou modernes—nous sommes une nation moralement en détresse livrant de la nourriture à son ennemi pour le financer et l’armer. »
Sur la question des otages, Saada a déclaré que le Hamas n’a aucun intérêt à conclure un accord à ce stade :
« Les otages sont une blessure dans le cœur de la nation, et elle ne se guérira pas tant qu’ils ne seront pas tous rentrés chez eux. Mes propres enfants se battent là-bas—c’est une mitzvah de les ramener. Mais nous devons comprendre : le Hamas n’est pas intéressé par un accord pour le moment. Ce sont leurs monnaies d’échange. Ce qu’il faut faire, c’est un siège total. »