Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, a discuté de ce qu’il a qualifié de « récentes provocations israéliennes dans les territoires palestiniens » avec le Secrétaire général du Comité central du Fatah, Jibril Rajoub, au Caire, a annoncé le ministère égyptien des Affaires étrangères.
Les tensions sont montées d’un cran à Jérusalem dimanche, alors qu’Israël a refusé d’annuler son défilé de drapeaux célébrant la libération de la ville lors de la guerre des Six Jours de 1967.
Le ministre Shoukry a souligné la nécessité de suspendre toute procédure ou pratique qui vise l’identité arabe musulmane et chrétienne de la ville de Jérusalem et modifie le statut historique et juridique de la ville, avertissant que l’escalade a un impact sur la stabilité des territoires palestiniens.
La présidence palestinienne a publié une déclaration condamnant les actions israéliennes, affirmant qu' »Israël joue avec le feu en permettant aux pionniers de profaner les lieux saints de Jérusalem-Est. »
Le ministre égyptien des Affaires étrangères a également averti que l’expansion des activités d’implantation, que ce soit par la construction de nouvelles implantations, l’expansion des villages actuels ou la « confiscation » de terres aux Palestiniens, compromet la possibilité de parvenir à une solution à deux États en Palestine.
Lors de sa rencontre avec le responsable du Fatah, Shoukry a affirmé le soutien continu de l’Égypte à la cause palestinienne et aux droits légitimes du peuple palestinien.
L’Égypte a réitéré son soutien total à la solution à deux États et à un État palestinien indépendant sur les frontières du 5 juin 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale – frontière de 67 qui n’existent d’ailleurs pas, et n’ont jamais existé : il y a une seulement une ligne d’armistice, ce qui ne correspond pas, en droit international et en pratique, à une frontière.
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