Amichai Chikli, ministre de la diaspora et de la lutte contre l’antisémitisme, s’adresse au Premier ministre :
Le 7 février 2022, l’avocate Gali Baharav-Miara a été nommée conseillère juridique du gouvernement par le 36e gouvernement d’Israël. Cette nomination a été faite malgré l’opposition du président du comité de recherche, Asher Grunis, président de la Cour suprême à la retraite, qui a noté dans son avis : « La nommer, c’est comme nommer un lieutenant-colonel au poste de chef d’état-major ».
Le 37e gouvernement israélien sous votre direction [Benjamin Netanyahou] a été mis en place le 31 décembre 2022 et a choisi de laisser Baharav-Miara à son poste. Et ce, en dépit du fait qu’il y avait de bonnes raisons de craindre que sa loyauté ait été accordée aux membres du gouvernement précédent [gouvernement Lapid, qui l’a nommée], au premier rang desquels le précédent ministre de la Justice, M. Gideon Sa’ar, qui s’était battu pour sa nomination.
Et en effet, depuis la mise en place du gouvernement actuel jusqu’à ces jours-ci, il est devenu évident que ces craintes se sont concrétisées – et même au-delà.
Parmi de nombreux membres de la coalition, il est largement admis que la motivation des différentes décisions de la médiatrice ne sont pas principalement d’ordre professionnel, mais plutôt politique.
Cela s’applique aussi bien aux avis donnés par elle et au nom du gouvernement, tant en ce qui concerne la représentation du gouvernement dans les procédures discutées devant la Haute Cour qu’en ce qui concerne la mise en œuvre des politiques d’application de la loi en général – et le maintien de l’ordre public en particulier.