“Dehors !” La maire espagnole de Barcelone qui boycotte Israël perd ses élections

La maire sortante de Barcelone, Ada Calau, une militante pro-arabe qui a récemment rompu ses liens avec Tel-Aviv, a perdu les élections municipales cette semaine face au candidat Xavier Trias’ Calau, un ancien maire qu’elle a battu en 2015.

En février, Mme Calau, qui soutient le mouvement antisémite Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre Israël, a annoncé sur les réseaux sociaux sa décision de mettre fin à l’accord de jumelage avec Tel-Aviv, qui dure depuis 25 ans.

“À la demande de plus de 100 entités et de milliers de voisins de Barcelone, je viens de communiquer à Netanyahou que nous suspendons les relations institutionnelles avec l’État d’Israël en raison des violations répétées des droits de l’homme de la population palestinienne et du non-respect des résolutions de l’ONU”, a-t-elle écrit sur Facebook en espagnol, et sur Instagram. Elle fait évidemment référence à des résolutions de l’ONU que les Etats n’ont pas à respecter, car ce sont des résolutions déclaratives sans force juridique. Apparemment, ces résolutions, seul Israël serait tenu de les suivre, pour les antisémites : avez-vous entendu ces antisémites dénoncer le non-respect des résolutions de l’ONU par d’autres pays qu’Israël ? Non bien-sûr.

La ville maintiendra ses relations avec “les entités israéliennes et palestiniennes qui continuent à travailler pour la paix et contre l’apartheid”, avait-elle ajouté. Apparemment, la ville maintiendra également ses relations avec un autre maire…

La déclaration du porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Lior Haiat, affirmant que la décision était “en totale contradiction avec la position de la majorité des habitants de Barcelone et de leurs représentants au conseil municipal”, était donc correcte, à en juger par la perte de la jeune femme.

“L’amitié entre Israël et Barcelone existe depuis longtemps et repose sur une culture et des valeurs communes. Même cette décision malheureuse ne portera pas atteinte à cette amitié”, a déclaré Mme Haiat.

Le gouvernement espagnol aussi avait vertement critiqué la décision de M. Calau.

D’autant que quelques semaines après les déclarations d’incitation à la haine contre Israël, la haine se déchaîna, et un lieu de culte juif de Barcelone fut vandalisé. Iil s’agissait du deuxième incident de ce type dans la ville en moins de dix jours, a rapporté JNS à l’époque, car les paroles ont des conséquences.

Des graffitis indiquant “Pourquoi tuez-vous en Palestine” avaient été peints à la bombe à l’extérieur d’une synagogue Chabad de la ville, établissant le lien entre les propos de haine de la maire, et les actes antisémites.

De même, lors du premier incident, la grande synagogue de Barcelone a été dégradée par des graffitis indiquant “Libérez la Palestine de la rivière à la mer”.

Le rabbin Pinchas Goldschmidt, président de la Conférence des rabbins européens, avait d’ailleurs attribué cette profanation à la décision de la maire de Barcelone, Ada Colau, de rompre l’accord de jumelage de la ville avec Tel-Aviv.

“La décision irresponsable de la maire de Barcelone de rompre unilatéralement les relations avec l’État d’Israël a mis la communauté juive de la ville en réel danger”, avait déclaré M. Goldschmidt. “Chaque cas supplémentaire de vandalisme et d’effusion de sang résultant de ce choix malheureux lui retombera dessus”. Et ça lui est retombé dessus : dehors la maire antisémite.

Le Lawfare Project a ensuite intenté une action en justice contre Calau en avril.

“La suspension des relations avec Israël représente une utilisation totalement abusive du processus juridique pour s’engager dans une campagne sectaire et partisane, plutôt qu’une décision légale dans le cadre des pouvoirs du maire de Barcelone”, a expliqué Brooke Goldstein, directeur exécutif.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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