Tissot, 1896-1902
« Biden se retirera de la course « seulement après le discours de Netanyahou au Congrès », a déclaré Joe Biden, président des USA ! Ou alors « Seul le Seigneur Tout-Puissant pourrait me convaincre de mettre fin à ma candidature à la réélection ».
À cela, on ne peut omettre d’écouter les vociférations dans le New York Time de l’ancien premier ministre Ehud Barak, décrites par l’écrivain David Grossman, talentueux gauchiste, ainsi que celles de l’ancien chef du Mossad Tamir Pardo et d’autres personnalités israéliennes qui appellent les Américains à empêcher le discours de Netanyahu au Congrès qui doit tenir place le 24 juillet prochain.
La tribune est intitulée : « Ne laissez pas Netanyahou prononcer son discours ». Elle appelle les membres du Congrès américain à annuler le discours prévu du Premier ministre israélien. Les signataires de cette tribune affirment que Netanyahou constitue « le principal obstacle » à la fin de la guerre et au retour des otages.
Netanyahu devenu un danger public ? Non, rassurez-vous, c’est encore les quelques résidus des manifestations du carrefour Kaplan (Tout sauf Bibi !).
C’est du n’importe quoi, si on prend en compte la diplomatie visqueuse qui dérape et glisse sur l’auditoire, régnant sur tous les podiums politiques. En outre Bibi sait bien que son discours n’est qu’un « adieu élégant au sourire jaune » à un vieil homme avec lequel il s’est frotté maintes fois durant sa carrière politique.
Bibi mettra de côté diplomatiquement tous ses ressentiments, sa colère, sa déception d’avoir eu recours à tous les subterfuges pour esquiver les écueils et les desseins maléfiques que Joe Biden concoctait derrière les coulisses non seulement envers lui, mais surtout envers Israël.
Alors, nous verrons un autre Bibi se lancer dans des éloges étincelants et immérités à Joe Biden… dans l’attestation véhémente d’un support indéfectible à Israël et sa perpétuité illimitée. Il nous fera oublier cet embargo cruel à une étape décisive de la guerre contre le Hamas. Dissouts les chantages sous la pression de demandes incessantes d’alimenter le Hamas en fuel, tout en étant conscient que tout ce toutim contribuerait à renforcer la terreur et empêcherait la libération des otages… mais aussi et surtout, verserait tant de sang de nos pauvres et jeunes soldats dans les ruines de Gaza. Oh, tant de heurts et de malheurs dans la diplomatie biaisée de Joe Biden, mais qui, comme par magie, ne sera jamais décrite, ni sous-entendue.
Nous observerons un Bibi Netanyahu différent de celui que nous connaissons, qui réussira même à nous extraire un sourire, à nous amuser, mais en parallèle, imperceptiblement, pavera une voie calme et maîtrisée envers plus de pragmatisme et de réalité.
Peut-on aussi intercepter une reprise de conscience de Joe Biden ? La mention du Tout-Puissant, ne révèle-t-elle une crainte d’un châtiment d’avoir abandonné Israël – le faible et le haï – aux hordes d’antisémites virulents pour le compte de ses propres intérêts ? Il n’a pas été le seul à avoir mentionné le Tout-Puissant. Donald Trump l’a aussi relevé lors de l’attentat/assassinat manqué de Trump ?
Mais finalement, oserons-nous à avouer qu’en fin de compte les voies du Seigneur sont impénétrables… Hier, Biden était certain de sa réélection… Brusquement il balbutie, se trompe en public, et est infecté du Coronavirus… Il se voit abandonné par ses adeptes les plus fervents… tandis que de l’autre côté, c’est un Trump qui déclare à qui veut l’entendre qu’il se range du côté d’Israël et ses adeptes prient en public et proclament sur le podium « AM ISRAËL HAY » un bouleversement jamais connu.
Gloire à l’Eternel et gloire à son soutien du faible et de l’opprimé.
Sans la pression implacable de Biden, Bibi Netanyahu reprend avec plus d’assurance les rênes de son gouvernement.
AM ISRAËL HAY
Thérèse Zrihen-Dvir
Citations :
[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/James_Tis