Déclaration du Premier ministre Benjamin Netanyahu : « Quiconque massacre nos enfants en paiera le prix »

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Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’adressait aux citoyens d’Israël, mercredi soir, depuis la Kirya de Tel-Aviv :

« Chers citoyens d’Israël, bonsoir.

Depuis le début de la guerre, j’ai clairement indiqué que nous luttions contre l’axe du mal iranien. Il s’agit d’une guerre existentielle contre l’étau des armées terroristes et des missiles que l’Iran voudrait resserrer autour de notre cou.

Dans mon discours au Congrès il y a quelques jours, j’ai noté que les trois principaux bras de cet axe du mal sont le Hamas, les Houthis et le Hezbollah, les trois « H ». Nous avons récemment porté des coups durs à chacun d’entre eux.

Il y a trois semaines, nous avons attaqué le chef d’état-major du Hamas, Muhammad Deif. Il y a deux semaines, nous avons attaqué les Houthis lors de l’un des assauts les plus lointains de l’armée de l’air, et hier, nous avons attaqué le chef d’état-major du Hezbollah, Fuad Shukr, alias Mohsin. [Israel24 7 Aucune mention de l’élimination d’Ismail Haniyeh].

Au nom des citoyens israéliens, je tiens à exprimer ma profonde gratitude aux FDI, à l’ISA, aux services de renseignement des FDI, à l’armée de l’air et à tous les services de sécurité pour les opérations de précision qu’ils ont menées sur trois fronts différents.

Lors de l’attaque d’hier, nous avons éliminé l’adjoint de Nasrallah. Mohsin était directement responsable du massacre de nos chers garçons et filles à Majdal Shams. Il est responsable du meurtre de nombreux autres citoyens israéliens. Il était responsable de l’assaut incessant contre nos citoyens dans les communautés du nord pendant neuf mois de guerre.

Il était l’un des terroristes les plus recherchés au monde. Les États-Unis ont mis sa tête à prix pour un montant de 5 millions de dollars, et ce pour de bonnes raisons. Il a participé à l’assassinat de 241 soldats américains et de 58 soldats français à Beyrouth en 1983. Il était le principal agent de liaison entre l’Iran et le Hezbollah et il était responsable des missiles de l’organisation.

Il y a quelques jours, lors de ma visite sur le site du terrible massacre de Majdal Shams, j’ai vu le deuil profond des familles dont le monde avait été détruit autour d’elles. J’ai dit à nos frères et sœurs druzes : Nous sommes frères. Il existe entre nous une alliance de vie qui s’est encore renforcée en ces jours de deuil.

Le meurtre d’enfants innocents est venu s’ajouter aux souffrances incessantes des habitants du Nord, de nos proches qui ont été exilés de leurs maisons et dont les communautés ont subi de graves attaques – et pour cela, nous ne nous tairons pas.

Nous avons réglé nos comptes avec Mohsin, comme nous le ferons avec tous ceux qui nous attaquent. Quiconque massacre nos enfants, quiconque assassine nos citoyens, quiconque s’en prend à notre État en paiera le prix.

Citoyens d’Israël, nous vivons des jours difficiles

Depuis l’attentat de Beyrouth, nous avons entendu des menaces de toutes parts. Nous sommes prêts à faire face à n’importe quel scénario et nous resterons unis et déterminés face à toute menace. Israël fera payer un prix très élevé pour toute agression contre nous, d’où qu’elle vienne.

Citoyens d’Israël, dans les premiers jours de la guerre, j’ai dit que la guerre prendrait du temps et que nous devrions faire preuve de patience. Je le répète également aujourd’hui.

Il ne se passe pas une semaine sans que l’on nous dise – chez nous et à l’étranger – de mettre fin à la guerre

Depuis des mois, il ne se passe pas une semaine sans que l’on nous dise – chez nous et à l’étranger – de mettre fin à la guerre. ‘Mettre fin à la guerre parce que nous avons épuisé les possibilités’ et que ‘de toute façon, il est impossible de gagner’.

Si nous cédions à cette pression,

  • nous n’aurions pas éliminé les principaux dirigeants du Hamas et des milliers de terroristes.
  • Nous n’aurions pas détruit les infrastructures terroristes et les vastes infrastructures souterraines du Hamas. Ils les auraient tout simplement conservées.
  • Nous n’aurions pas contrôlé le corridor de Philadelphie et le point de passage de Rafah, qui constituent la ligne de vie du Hamas et lui permettent de s’armer et de se reconstruire, et
  • nous n’aurions pas créé les conditions qui nous rapprochent d’un accord prévoyant le retour de nos otages et nous permettant d’atteindre tous les objectifs de la guerre : Le retour de tous nos otages, l’élimination des capacités militaires et de gouvernement du Hamas, la garantie que Gaza ne constituera plus jamais une menace pour Israël, et le rétablissement de nos résidents en toute sécurité dans leurs maisons, tant au sud qu’au nord.

Tous les résultats que nous avons obtenus ces derniers mois, nous les avons obtenus parce que nous n’avons pas cédé, parce que nous avons pris des décisions courageuses en dépit des fortes pressions qui s’exerçaient sur nous et à l’étranger. Et je vous le dis : Cela n’a pas été facile. J’ai dû rejeter de très fortes pressions. Mais surtout, nous y sommes parvenus parce que nos combattants, qu’ils soient réservistes ou conscrits, au sein de Tsahal, de la police, de l’ISA et du Mossad, n’ont pas cédé. Ils se battent comme des lions, ils sont déterminés à gagner, et moi, avec le peuple d’Israël, je les soutiens avec beaucoup d’amour et de foi dans la justesse de notre cause.

Nous n’oublions pas, ne serait-ce qu’un instant, les familles endeuillées qui ont perdu ce qu’elles avaient de plus cher, les familles des otages qui espèrent le retour de leurs proches, et nos blessés qui se battent héroïquement pour reconstruire leur vie.

Grâce à eux et grâce à vous, citoyens d’Israël, nous nous battrons ensemble et, avec l’aide de Dieu, nous vaincrons ensemble.

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