Macron parle, Israël agit. Il promet que l’Etat palestinien apportera la stabilité et la paix, Israël construit un mur pour se protéger des attentats des habitants de cet Etat palestinien dont rêve Macron- et qui n’existera pas.
Conformément à la politique et aux directives du ministre de la Défense, Israël Katz, l’Administration des frontières, le Service de génie et de la Construction du ministère de la Défense, ainsi que la Commande centrale de l’armée israélienne, ont lancé la construction des deux premiers segments d’un mur de sécurité d’environ 80 km.
Dans un premier temps, les travaux se concentreront sur la région des vallées et de la Beka’a.
Parallèlement, le ministère de la Défense et l’armée poursuivent la planification des phases suivantes, en élaborant une stratégie de protection du front et les moyens nécessaires.
Ce renforcement de la sécurité nationale et de la maîtrise stratégique de la frontière orientale constitue un volet clé de la stratégie du ministère de la Défense. Ce projet s’inscrit dans une approche de sécurité renouvelée, adoptée par l’armée israélienne, qui a notamment vu la création d’une nouvelle division régionale chargée de la sécurité de la Beka’a, des vallées et de la mer Morte.
Le coût total de l’opération est estimé à environ 5,5 milliards de shekels, comprenant la mise en place d’un système à plusieurs niveaux sur environ 500 km, du sud du Golan jusqu’aux dunes de Sämr au nord d’Elat.
Le ministre de la Défense a déclaré :
« Dès mon entrée en fonctions, j’ai fixé la construction du mur à la frontière orientale comme l’une de nos priorités pour garantir la sécurité d’Israël. Le nouvel ouvrage renforcera les communes le long de la frontière, réduira considérablement les activités de contrebande d’armes en Judée-Samarie [n’est-elle pas désormais assurée par drones ?] et portera un coup sévère aux efforts de l’Iran et de ses émissaires pour établir un front oriental contre Israël. J’ai ordonné la création de nouveaux noyaux de réservistes le long de la frontière pour renforcer notre contrôle du terrain et consolider l’installation des populations, un élément stratégique de notre sécurité nationale. Il s’agit d’une étape essentielle dans notre plan de lutte contre le terrorisme et de protection du pays.»

Le directeur général, Amir Baram, a précisé :
« La zone orientale, la plus longue frontière d’Israël, exige une protection complexe, qui dépasse la simple installation d’un dispositif physique. La stratégie que nous menons, en collaboration avec les autres ministères, prévoit la création d’un écosystème intégré comprenant l’installation, l’emploi, les infrastructures de transport, d’eau, l’agriculture, la santé et d’autres secteurs. Les premiers investissements, à hauteur de 50 millions de shekels pour le lancement en 2026, seront suivis par une intensification des actions parallèlement à la construction du mur. »

Le général Eren Ophir, responsable de l’administration des frontières, a indiqué :
« Le mur de protection que nous avons commencé à construire s’étendra sur environ 500 km le long de la frontière est d’Israël. Il s’agira d’un système intelligent intégrant une barrière physique, des capteurs, des radars, des caméras et des dispositifs de communication avancés capables de répondre aux besoins actuels et futurs du dispositif de sécurité. Les travaux ont commencé sur deux segments, et dans les prochains mois, nous ajouterons d’autres sections afin d’accélérer le rythme de réalisation. »
