Selon un rapport de Kan Bet news, le chef du parti Ra’am, le député Mansour Abbas, exige que le statu quo sur le Mont du Temple soit « modifié » comme condition à son retour au sein de la coalition. Les anti-Bennet croisent les doigts, les religieux désespèrent et craignent que Bennet va sacrifier ses valeurs et le Mont du Temple à son ambition personnelle.
Jusqu’à présent, Abbas s’est abstenu de quitter la coalition, malgré les appels lancés par des personnalités importantes du monde arabo-israélien. Son parti a boycotté les débats de la Knesset et ses commissions, et a « gelé » – en accord avec Bennet et Lapid, le respect de la discipline de la coalition.
Abbas a rencontré le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid la semaine dernière et lui a dit que son parti, la Liste arabe unie, s’en remettrait aux Jordaniens pour toutes les questions relatives au Mont du Temple. Ra’am a maintenant l’intention que la Jordanie présente une liste de ses exigences, et seul l’acquiescement d’Israël permettra, apparemment, à Ra’am de revenir au gouvernement. C’est la réalité du moment. Demain, en politique israélienne, est une autre aventure.
La semaine dernière, Abbas a rencontré le roi Abdallah de Jordanie pour discuter, entre autres, des exigences jordaniennes concernant le Mont du Temple, notamment le renforcement de la présence des fonctionnaires du Waqf et la restriction de l’entrée des forces de sécurité israéliennes.
La semaine dernière également, Abbas a boycotté une réunion des chefs de partis de la coalition qui s’est tenue jeudi. La coalition est déjà en crise en raison de la défection du député Yamina Idit Silman, qui a coûté au gouvernement sa majorité ; il ne dispose plus que de 60 voix contre 60 pour l’opposition. Selon des sources au sein du parti Yamina, Yamina préfère que Ra’am et Abbas provoquent la dissolution finale du gouvernement (plutôt que la défection d’un autre député de droite provoquant l’effondrement du gouvernement), car un tel scénario laisserait le Premier ministre Naftali Bennett à la barre pendant la période de transition menant à de nouvelles élections ; d’autres scénarios verraient le Premier ministre suppléant Yair Lapid prendre la barre à la place. Dans tous les cas, dans la situation actuelle, de nouvelles élections ne donneraient toujours pas une majorité de 61 sièges à Benjamin Netanyahou. Cependant, un Likoud avec à sa tête un autre dirigeant apporterait non seulement une majorité confortable au Likoud, mais aussi un gouvernement résolument plus à droite, en raison des positions réticentes des never-bibi de droite.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : https://www.israelnationalnews.com