Les chefs des services de sécurité israéliens ont annoncé à l’avance qu’en cas de crise constitutionnelle, si le gouvernement refuse d’obéir à un arrêt de la Cour suprême, les services de sécurité resteront fidèles à la loi et appliqueront les décisions de la Cour (oui, désormais, la Cour a la compétence pour diriger les services de sécurité et les opérations de Tsahal, en plus de la légitimité de diriger les décisions du pays).
Le seul qui ne s’est pas prononcé est le directeur de Commission de l’énergie nucléaire : son chef, le colonel à la retraite Moshe Edri, a choisi de ne pas annoncer sa position.
Le correspondant de Hadashot 12, Amnon Abramovich, a tenté d’approcher le colonel Edri pour lui poser une question « sensible », mais, selon lui, sa demande a été rejetée « très poliment ».
La Commission de l’énergie nucléaire dépend du bureau du Premier ministre, et c’est là que le journaliste a été redirigé pour poser sa question.
« Hadashot 12 » a appris qu’un groupe d’anciens membres de la Commission de l’énergie nucléaire a demandé à Edri d’annoncer à l’avance qu’il « choisirait l’État plutôt que le souverain » – autrement dit les juges non-élus plutôt que les représentants du peuple – dans une situation de crise constitutionnelle, mais le chef de la Commission a rejeté leur proposition.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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