Selon le Jerusalem Envelope Forum, malgré la décision de la Haute Cour en faveur de la démolition du bidonville arabe illégal de Khan al Ahmar, situé entre Ma’ale Adumim et Jérusalem, l’Autorité palestinienne a, au cours de l’année écoulée, érigé plus de 70 nouvelles structures et a amélioré les constructions existantes sur le site.
Si personne ne bouge au gouvernement pour défendre la souveraineté israélienne, qui va le faire ? L’UE ?
Dans le détail :
Le Jerusalem Envelope Forum a montré qu’en 2021, la construction illégale s’est poursuivie sans interruption à Khan al Ahmar, où les résidents bédouins profitent de la réticence du gouvernement à évacuer l’avant-poste illégal et travaillent à créer une situation territoriale qui rendrait les évacuations futures difficiles.
Historiquement, il n’y avait pas d’implantation importante appelée Khan al-Ahmar.
- Selon le recensement de 1931 effectué par les autorités du mandat britannique, Khan al-Ahmar comptait 27 habitants, dont 25 musulmans et 2 chrétiens. Ils vivaient dans 3 maisons.
- En 1945, Khan al-Ahmar comptait 4047,5 acres de terre, mais aucune population.
Sur ces terres, 133 acres étaient utilisés pour la culture des céréales, tandis que le reste était classé comme terre non cultivable. - À la fin des années 1970, Khan al-Ahmar a été intégré aux terres affectées à la nouvelle implantation israélienne de Maale Adumim. Cette zone est cruciale pour l’avenir d’un État palestinien, car elle est située au point le plus étroit séparant la Samarie de la Judée. Sans Khan al-Ahmar et avec l’autorisation de l’expansion urbaine pour relier Maale Adumim et la banlieue de Jérusalem, il n’y aura pas d’État palestinien contigu.
- En septembre dernier, trois ans et demi après avoir approuvé la démolition de Khan al-Ahmar, la Haute Cour a accédé à la demande de l’État et autorisé un nouveau report de six mois de l’évacuation de l’enclave bédouine illégale.
Les juges ont ensuite ordonné à l’État de soumettre un avis de mise à jour d’ici mardi de cette semaine, et dans l’intervalle, ils ne l’ont pas contraint à procéder à l’expulsion.
Dans cet arrêt de septembre, le juge Noam Solberg a sévèrement réprimandé l’État, déclarant :
« Il ne fait aucun doute que le jour est proche où nous ne consentirons plus à la non-clarification de la pétition et exigerons une décision claire, expulser ou laisser subsister. » Il a averti : « Même si les tentatives pour faire avancer tel ou tel schéma peuvent retarder un peu la fin, la corde ne peut pas être tendue indéfiniment. Ces tentatives ont, elles aussi, une limite. Il arrive un stade où ces tentatives deviennent une honte ; cela ne doit pas être accepté. »
La décision de report de septembre dernier a été prise sur la base de l’avis du ministère des Affaires étrangères Yair Lapid selon lequel il y avait une « difficulté politique » à évacuer l’avant-poste, et qu’une telle évacuation pourrait entraîner un lourd prix politique à l’étranger.
Deux mois plus tôt, Yair Lapid avait averti que l’évacuation de l’avant-poste causerait des « dommages politiques à Israël » et avait appelé à un réexamen des conditions nécessaires à la réalisation de cette opération, qui a été reportée pendant des années, notamment sous la pression de la communauté internationale.
Ainsi, Lapid considère que sur certains sujets, la pression internationale doit dicter la politique intérieure israélienne. Un homme averti en vaut deux.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : https://www.jewishpress.com