Le chef d’état-major général, le lieutenant-général Herzi Halevi, a fait hier une déclaration spéciale à la base de Palmachim. Halevi a remercié les combattants et les commandants pour leur dévouement et a encore critiqué le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui a déclaré hier lors d’une conférence de presse que « depuis des mois, l’armée n’a montré aucun progrès à Gaza et la pression militaire n’a pas été assez forte ».
Nous sommes tous témoins que Netanyahou rapporte des faits.
Pour rappel, le Premier ministre déclarait, dans sa conférence de presse le 13 juillet :
« Il n’y a eu aucun progrès pendant plusieurs mois parce que la pression militaire n’était pas assez forte. Je pensais que, à la fois pour le bien de l’accord et pour vaincre le Hamas, nous devrions entrer à Rafah. Il y a eu une énorme pression internationale contre cela. Les Américains ont fait pression sur nous pour que nous ne le fassions pas », a déclaré Netanyahu, avant de décrire comment il avait résisté de toutes ses forces à la pression internationale.
« Il y a eu une réduction des livraisons d’armes, c’est un euphémisme, et j’ai dit à mon ami Biden : ‘nous n’avons pas le choix, nous entrerons dans Rafah’. Et nous sommes entrés et avons tué 900 terroristes. Nous avons tué des centaines de terroristes dans d’autres parties de Gaza et, tout à coup, les choses ont commencé à s’améliorer », a ajouté le Premier ministre.
Halevi a consacré l’essentiel de sa déclaration à l’enquête sur les combats de Be’eri le 7 octobre.
«Nous avons enquêté sur les événements du 7 octobre afin de tirer les leçons et d’assurer le retour en toute sécurité des habitants du sud dans leurs foyers. La semaine dernière, nous avons présenté l’enquête à la communauté du kibboutz Be’eri. Les conclusions de l’enquête sont difficiles et douloureuses, mais en plus d’elles, nous avons découvert de nombreuses manifestations d’héroïsme et de courage de nombreux habitants du village, soldats et commandants. Au milieu de batailles difficiles, des erreurs ont été commises dont nous tirerons des leçons. Dans une telle situation, il est impossible d’agir sans commettre d’erreurs.
Lorsqu’on lui a demandé s’il avait l’intention de démissionner, le chef d’état-major a répondu :
« J’ai servi dans l’armée israélienne pendant près de 40 ans. À aucun moment de mon service je ne me suis accroché à mon fauteuil. Aujourd’hui, je suis occupé avec les tâches d’élimination du Hamas et de retour des otages, ainsi que la sécurité des résidents aux frontières. J’ai dit à plusieurs reprises que j’accepte les responsabilités, et lorsque nous terminerons, je prendrai une décision.