Un citoyen jordanien résidant légalement en Israël est désormais soupçonné d’avoir perpétré un attentat terroriste jeudi dans l’atelier de réparation automobile de Petah Tikvah où il était employé, après que des témoins oculaires eurent déclaré qu’il avait crié « Allahu Akhbar » en poignardant son collègue juif.
Le rapport initial a défini l’incident du matin comme un « accident de travail ».
Selon une première déclaration de la police, les deux hommes s’étaient disputés avant que l’employé jordanien, qui travaillait légalement en Israël, n’assène un coup au neveu juif du propriétaire, âgé de 30 ans, à l’aide d’un poteau. D’autres employés ont déclaré que l’agresseur avait crié « Allahu Akhbar [Allah est le Dieu le plus grand de tous les Dieux] » pendant l’agression, un cri typique des terroristes islamiques.
Les médecins de MDA, appelés sur les lieux, ont arrêté l’hémorragie et ont transporté la victime à l’hôpital dans un état grave.
Le propriétaire de l’atelier de réparation, Moshe Yamin, a déclaré à Ynet peu après l’agression que l’auteur de l’agression était là depuis environ six mois et qu’il avait des « papiers de travail en règle ». Il n’avait pas vu l’attaque au cours de laquelle l’employé avait poignardé son neveu « avec un couteau » après une dispute, a-t-il dit, mais après qu’il se soit précipité pour protéger son neveu contre d’autres blessures, le Jordanien l’a simplement bousculé et n’a pas essayé de l’attaquer.
« J’ai été choqué, il l’a poignardé à la poitrine, à l’épaule et lui a donné encore un autre coup de couteau », a-t-il déclaré à Maariv, tout en pleurant. « J’ai bloqué le coup de couteau à l’épaule », a-t-il ajouté, en montrant ses mains couvertes de sang.
Yamin a déclaré qu’il avait entendu l’homme crier « Allahu Akhbar » et qu’il « se déchaînait » avant l’arrivée de la police. Ynet a fait un rapport contradictoire d’un autre témoin oculaire, qui a déclaré que le suspect criait « Yalla, yalla [Allez, allez] ».
Le père de la victime et copropriétaire du magasin, Eli Yamin, a déclaré à Maariv que le Jordanien parlait bizarrement la veille,
« Il disait toutes sortes de choses incompréhensibles. J’ai pensé qu’il était sous pression, j’ai eu une conversation avec lui pour le calmer ». C’est alors que j’ai reçu l’appel de mon frère, disant que le Jordanien avait poignardé son fils avec un couteau qu’il avait pris dans la cuisine ».
Dans un clip vidéo, on peut voir deux policiers, armes dégainées, crier à l’homme de se mettre à genoux. L’homme reste debout et crie en arabe, agitant à plusieurs reprises une main en l’air, puis l’autre, jusqu’à ce qu’un policier lui tire dessus avec un Taser et qu’il tombe au sol.
Il a ensuite été menotté et emmené pour être interrogé. Alors que la police a déclaré qu’il y avait déjà eu des tensions entre les deux travailleurs, ce qui a conduit à l’incident, le service de sécurité Shabak est maintenant impliqué dans l’enquête en raison de l’aspect nationaliste présumé. L’état mental du suspect est également en cours d’évaluation.
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