Bourla, PDG de Pfizer : J’avais des liens avec Netanyahou et maintenant avec Bennett

Le PDG de Pfizer a fait des déclarations encourageantes sur l’avenir du corona, et affirme qu’il croit que dans les mois à venir, nous pourrons revenir à la routine, et que selon lui un vaccin ne sera pas nécessaire plus d’une fois par an.

Albert Bourla a estimé dans une interview accordée à la chaîne israélienne News 12, que nous pourrons bientôt revenir à une vie normale et régulière, à moins qu’une variante inhabituelle n’arrive. Bourla souligne que le changement de gouvernement n’a pas affecté les relations.

« Je pense que nous n’éradiquerons pas complètement le virus », a déclaré Bourla. « Ce virus a tendance à produire de nouvelles variantes et il a également tendance à échapper à la protection immunitaire, qu’elle résulte de vaccins ou d’une infection. Mais nous disposons d’outils puissants dont nous ne pensions pas qu’ils existeraient il y a un an. Je parle des vaccins et des traitements. Je pense qu’il y aura davantage de variantes ».

« À la lumière de tout cela, je pense que nous pourrons retrouver une vie normale. Par contre, si nous tombons sur une variante comme Omicron, ce sera une autre histoire, alors nous ferons face à des anomalies que nous pourrons prendre en charge en quelques mois. Je pense que nous aurons des vaccins Omicron avant qu’il y ait une nouvelle vague. Nous travaillons sur un tel vaccin. Nous verrons les résultats en mars. »

En ce qui concerne le quatrième vaccin, Bourla a déclaré :

« Il y a de bonnes raisons d’avoir besoin d’une quatrième dose. Nous savons que la quatrième dose augmente les anticorps. J’espère que nous pourrons développer un vaccin que l’on peut recevoir une fois par an. C’est quelque chose qui est plus facile à convaincre. Nous essayons de voir si nous pouvons développer un vaccin qui soit efficace contre l’Omicron et les autres variants. »

Bourla affirme également que les opposants aux vaccins l’ont menacé, lui et sa famille, et ont même publié que sa femme était morte après qu’il l’ait « forcée à se faire vacciner. »

Bourla a exprimé sa gratitude pour avoir reçu le prix Genesis, connu sous le nom de « Nobel juif » :

« C’est très spécial, le prix vient d’Israël et est très important pour moi ». Bourla est un juif de Salonique.

Lorsqu’on lui a demandé si sa relation avec Bennett est égale à la relation chaleureuse qu’il avait avec Netanyahou, le PDG de Pfizer a répondu :

« J’ai cultivé des liens cordiaux avec Bibi dans le passé et avec Bennett maintenant. Nous ne faisons pas de distinction entre les différents partis. »

Bourla ne fait peut-être pas de distinction entre les partis israéliens, mais en ce qui concerne les partis américains, il semble bien, selon Donald Trump et de nombreux commentateurs politiques, que le vaccin fût près avant les élections du 2 novembre, et que Pfizer ait repoussé de 7 jours la déclaration qu’un vaccin contre le coronavirus était disponible. S’il avait fait l’annonce avant l’élection, alors que le vaccin était étroitement associé à Donald Trump, qui a remué des montagnes pour permettre son existence en quelques mois au lieu des nombreuses années habituellement nécessaires, Donald Trump serait en train de vivre son second terme, la Russie ne serait pas à deux doigts d’envahir l’Ukraine, la Chine de menacer Taiwan, la Corée du Nord de relancer son programme de tests nucléaires, l’Iran en train de narguer les neuneus diplomates occidentaux et savourer la levée des sanctions, il n’y aurait pas d’inflation américaine et mondiale, ni de rupture d’approvisionnement, ni de projet de loi permettant de voter sans présenter une pièce d’identité.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org

Source : Channel News 12

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