“Bon départ, continuons” : les autorités israéliennes affirment avoir détruit 90 % des sites militaires de l’Iran en Syrie

ADDS NAME OF MISSILES - A cleric walks past Zolfaghar, top, and Dezful missiles displayed in a missile capabilities exhibition by the paramilitary Revolutionary Guard a day prior to second anniversary of Iran's missile strike on U.S. bases in Iraq in retaliation for the U.S. drone strike that killed top Iranian general Qassem Soleimani in Baghdad, at Imam Khomeini grand mosque, in Tehran, Iran, Friday, Jan. 7, 2022. Iran put three ballistic missiles on display on Friday, as talks in Vienna aimed at reviving Tehran's nuclear deal with world powers flounder. (AP Photo/Vahid Salemi)

L’armée israélienne a détruit environ 90 % des infrastructures militaires de l’Iran et ses tentatives de s’implanter – avec le Hezbollah – en Syrie, ont affirmé ce week-end de hauts responsables de l’establishment de la Défense.

Selon ces responsables, Israël a réussi ces dernières années à réduire presque totalement la capacité de l’Iran à transférer des armes en Syrie, à fabriquer des armes sur le sol du pays et à y établir une base avec les forces pro-iraniennes.

Selon ces sources, le plan de l’ancien commandant de la Force Qods iranienne, Qassem Soleimani, qui a été tué par les ordres de Donald Trump en 2020, a échoué en raison de la poursuite de la campagne aérienne de Tsahal contre les forces en Syrie. La dernière attaque présumée attribuée à Israël en Syrie remonte à vendredi, lorsque les médias locaux ont rapporté que Tsahal avait attaqué plusieurs zones près de l’aéroport de Damas.

Les sources ont déclaré qu’en dépit de la tension entre Israël et la Russie, le mécanisme de déconfliction visant à empêcher les frictions russo-israéliennes en Syrie fonctionne comme d’habitude. Plusieurs experts considèrent qu’il n’est pas certain que les Russes soient d’un niveau militaire suffisant pour arrêter les incursions israéliennes, et que l’échec d’une tentative d’interception serait une humiliation majeure pour à la fois l’armée russe, l’industrie militaire russe, et le président Poutine.

Les responsables de la sécurité ont souligné que les FDI ont gravement endommagé les itinéraires de contrebande de l’Iran par voie maritime, aérienne et même terrestre entre l’Iran et la Syrie. Suite à ces attaques, la capacité de l’armée syrienne à produire des armes et des munitions a également été endommagée puisque les Iraniens et le Hezbollah utilisaient les mêmes usines pour la production de leurs armes.

Ces dernières années, les attaques ont également visé à mettre fin à la contrebande de composants destinés au CERS – le Centre d’études et de recherches scientifiques (CERS) de Masyaf, utilisé par l’Iran pour produire des missiles et des armes de pointe pour ses mandataires.

Parallèlement, on estime en Israël que le président syrien Bachar Assad a réduit l’activité de l’Iran et du Hezbollah dans son pays, en mettant l’accent sur le plateau du Golan et le sud du pays.

Selon des sources israéliennes, Assad a réalisé que dans les années à venir, il ne sera pas en mesure de reconquérir les territoires occupés par les Kurdes et les Turcs, et concentre son pouvoir sur la tentative de rétablir la stabilité dans les grandes villes, en particulier à Damas et dans la région, y compris le littoral, où la Russie a ses bases navales.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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Source : Jerusalem Post

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