Le commentateur politique Bill Maher a coincé l’antisémite Ana Kasparian, coanimatrice du podcast The Young Turks, au sujet de sa méconnaissance du sujet pour lequel elle a une opinion arrêtée : Israël et la guerre à Gaza, lors d’un long entretien que j’ai regardé – et où j’ai tenté de ne pas m’énerver.
Maher a accusé la gauche « woke » d’hypocrisie pour son silence sur les violations des droits humains dans certains pays musulmans et a affirmé que la question du « gender apartheid » devrait primer pour les défenseurs de la justice sociale – mais ce n’est pas le cas parce qu’ils sont menteurs, hypocrites, et qu’ils cachent leur vrai objectif sous des valeurs morales auxquelles ils ne croient pas.
Kasparian a dénoncé la « mise à mort » des Arabes de Gaza, mais Maher lui a rappelé que non seulement les victimes civiles sont inévitables en temps de guerre, mais en plus, il a dit que la responsabilité revient au Hamas qui utilise les civils comme boucliers humains, et embusque ses forces dans des zones civiles.
Kasparian a inventé un chiffre — comme quoi Tsahal aurait reconnu que 83 % des tués sont des civils — tiré de fuites alléguées par des sources anonymes ; le chiffre reposant sur des rapports non sourcés, évoquant 8 900 combattants identifiés du Hamas et du Jihad islamique palestinien, sans compter d’autres individus liés au mouvement que l’armée n’a pas pu identifier.
Kasparian a également accusé Israël d’avoir exercé un contrôle, notamment sur l’électricité avant le 7 octobre 2023, sans pouvoir expliquer pourquoi Gaza ne pouvait pas se faire livrer par l’Egypte, ou produire sa propre électricité, et a rappelé le blocus appliqué après que le Hamas a pris le pouvoir en 2007 sans préciser que le blocus était légal au regard du droit international dès l’instant où le Hamas a juré de détruire Israël.
Maher a souligné qu’il faut être déréglé pour faire un équivalent moral entre le Hamas et Israël, et a noté le contraste entre la retenue d’Israël et l’absence d’égard pour la vie humaine du Hamas.
Quand Kasparian lui a dit qu’Israël a l’arme nucléaire, Maher lui a répondu « oui, mais ils ne s’en servent pas, tandis que si le Hamas l’avait, il l’utiliserait dans les trois secondes qui suivent ».
Enfin, quand Maher a demandé à Kasparian dans quelle ville du Moyen-Orient elle aimerait se rendre en portant la même robe blanche, elle s’est pris les pieds dans le tapis, ne pouvant pas répondre la seule réponse possible : Tel-Aviv, les autres pays étant islamiques ils lui feraient passer un sale quart d’heure.
