En réalité, Biden joue sur les deux scènes principales : La scène arabo-musulmane et pro-palestinienne locale et internationale, et la scène israélienne. À l’entendre, on croirait qu’il en veut au gouvernement de droite de Bibi Netanyahu. Biden s’empêtre et exhibe une impatience déraisonnable envers Israël et ses multiples conflits militaires, auxquels le petit État juif est appelé à se confronter, étant l’attaqué et non l’attaqueur, le provoqué et non le provoquant.
Pour une fois, Biden avoue que la balle est dans le camp du Hamas. Ce dernier, fidèle à ses principes, cherche à s’emparer de toute la coupe : Les otages contre un cessez-le-feu final, le départ définitif des troupes militaires israéliennes de la bande de Gaza, la libération de tous les terroristes incarcérés en Israël et la reconstruction de son fief et trône…
Et pourquoi pas ? L’arrogance ne connaît aucune limite chez les Arabes de Palestine depuis que le monde leur a ouvert ses poches, sa sympathie et son estime…
Même Biden a perdu patience devant les exigences surréalistes de Yahya Sinwar.
Sur la scène israélienne, il en va directement de l’avenir de l’État d’Israël. Un abandon total de la bande de Gaza sans avoir éliminé tous les terroristes qui la gangrènent, sans le nettoyage profond de Rafah et la clôture définitive du passage de Philadelphie entre Rafah et l’Égypte, reviendrait à une défaite cuisante et à une reprise de belligérance en l’espace de quelques semaines seulement. Ce qui mettrait sérieusement en danger l’existence même de l’État d’Israël.
Or, cela n’est pas inconnu à Biden. Ce dernier n’a d’autre alternative que de tenter une traversée sur une corde raide entre une objectivité minimale, une conscience, et son devoir existentiel de remporter les prochaines élections américaines.
Qui d’entre nous ne connaît pas l’histoire de Samson et des Philistins ?
Emprisonné, aveugle et vaincu, Samson avait dit : Par ma mort, j’emporterai tous les Philistins…
Golda Meir avait bien précisé au président Nixon que les juifs d’Israël ne pourraient jamais accepter une défaite qui signifierait la disparition de leur État. Il y a toujours une alternative, et elle est crainte et évidente et donc prise en considération. Biden en est pleinement conscient.
Bibi en dépit de ses années de vagabondage entre la droite politique et la gauche, sait aussi, qu’il n’a d’autre issue que celle de remporter la victoire. Alors, il tient tête même contre les brebis galeuses gauchistes qui sapent son gouvernement.
Lui aussi mène une lutte existentielle, pas celle politique, mais celle d’un État juif.
La torsion de bras entre les deux chefs d’Etat peut n’être qu’une espèce de « trompe-l’œil » peu convaincant. Une façon de faire croire aux arabo-musulmans et aux pro-palestiniens qu’il cherche à tourner le dos à Israël, bien qu’en réalité les programmes d’armement perdurent, ni ne peuvent être interrompus sans porter une atteinte mortelle à la défense israélienne.
Liquider le Hamas et les groupuscules terroristes de Gaza est un projet que le monde libre et même certains pays arabes souhaitent sans l’avouer publiquement.
Quant aux déplacés arabes de Palestine que le monde inonde d’aide humanitaire – du jamais vu pour tous les autres déplacés du monde : « Plus de 114 millions de personnes sont actuellement déplacées de force dans le monde, un nombre record, ont annoncé mercredi les Nations unies.
« Le nombre des personnes déplacées à cause de la guerre, des persécutions, de la violence et des violations de droits humains dans le monde a probablement dépassé les 114 millions à la fin septembre », a déclaré le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) dans un communiqué.
Au premier semestre 2023, les déplacements de population ont été principalement causés par les conflits en Ukraine, au Soudan, en Birmanie et en République démocratique du Congo, mais aussi par la crise humanitaire persistante en Afghanistan et par un mélange de sécheresse, d’inondations et d’insécurité en Somalie. Lesquels déplacés ne jouissent pas d’une attention si particulière comparée à celle accordée aux 2 millions de déplacés palestiniens. Faut oser.
Est-ce un moyen de taire les prétendues crises de conscience ? Non, les Arabes de Palestine sont des Arabes musulmans… Une réalité percutante… bien que la prétendue fraternité musulmane est à l’évidence éclipsée par la haine profonde du monde arabo-musulman envers les juifs, elle tient haut son étendard pour intimider le monde libre.
En fait, tout est théâtre, tout est hypocrite, tout est une mise en scène ridicule et abjecte.
Que ne doit-on pas faire pour étouffer un antisémitisme virulent qui anime les manifestants de gauche, les islamistes, les arabes, les progressistes… tout un monde qui abhorre le juif, qu’importe où il se trouve ?
En fait Biden est entre le marteau et l’enclume : Il ne peut pas tourner le dos à Israël – moralement et stratégiquement – mais doit satisfaire le quota énorme de musulmans devenus américains, mais pas seulement américains – toute l’Europe en est envahie.
Et qui dit qu’Hitler ne ressuscitera pas de ses cendres ?
Les juifs sont une race de tenaces et de convaincus. Ils ont survécu à tous les empires, à toutes les civilisations… Ils seront là pour fermer les portes, comme prophétisé dans la Sante Bible.