Tout en vantant son soutien à Israël (les mots d’amitié envers Israël, ça ne coûte pas très cher, n’est-ce-pas Emmanuel Macron), le président américain Joe Biden, probablement l’un des plus nuls que les Etats-Unis aient jamais connu, et dont le taux de popularité est encore pire que celui de Jimmy Carter*, a fustigé les membres de la coalition et le Premier ministre Benjamin Netanyahou pour l’escalade des tensions entre Israël et les Arabes, qualifiant le gouvernement israélien actuel de « l’un des plus extrémistes » qu’il ait vus au cours de sa longue carrière politique.
Lors d’une interview accordée à CNN, à la question de savoir si Biden inviterait le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou à la Maison Blanche, il a répondu de façon évasive que le président israélien Yitzhak Herzog arriverait bientôt à la Maison Blanche pour une visite.
La direction du Congrès a invité Herzog à prendre la parole lors d’une réunion conjointe en l’honneur du 75e anniversaire de l’indépendance d’Israël. Il devrait également rencontrer Biden à la Maison Blanche. Netanyahou n’a pas reçu d’invitation similaire, bien qu’il soit revenu au pouvoir depuis plus de six mois.
« Netanyahou essaie toujours de résoudre les problèmes au sein de la coalition. Non seulement Israël est à blâmer pour la flambée de violence sur la rive Gauche [du Jourdain], mais ils font partie du problème, en particulier les membres du cabinet qui disent qu’ils peuvent s’installer n’importe où et que les Palestiniens n’ont pas le droit d’être là », a ajouté le président américain, qui visiblement a reçu un résumé de la situation établi par un membre d’extrême gauche de son cabinet qui penche en faveur des Arabes et ignore totalement le terrorisme.
Encore pire, et à peine croyable, au point que c’en est presque ridicule, le président américain a souligné qu’il continuait à croire en une solution à deux États pour le conflit israélo-palestinien ! Il faut vraiment être sacrément psycho rigide et manquer totalement d’intelligence pour encore croire à cette hypothèse tordue, qui s’est avérée totalement négative et contre-productive dans toutes les analyses, et qui atteindrait l’objectif inverse. D’ailleurs, deux Etats, cela n’existerait pas, il y aurait trois Etats, puisque Gaza et Ramallah sont en conflit depuis plus de 25 ans sans aucun signe d’amélioration.
Biden a critiqué les membres du gouvernement actuel pour « leur point de vue sur les colonies en Judée et en Samarie, » alors qu’il devrait balayer devant sa porte : ce sont les Etats-Unis qui ont des colonies (ainsi que la France et la Grande Bretagne, pas Israël), et « le point de vue sur les colonies », c’est en fait les accords d’Oslo, qui ont été signé sous l’initiative d’un président américain. Mais on ne peut pas demander au président américain de savoir ce que fait le président américain n’est-ce pas ?
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
*Selon FiveThirtyEight, la cote d’approbation de Biden en date du 7 juillet 2023 est de 40,7 %, tandis que la cote d’approbation de Carter à ce stade de sa présidence était de 53,5 %. Cela signifie que la cote d’approbation de Biden est inférieure de 12,8 points de pourcentage à celle de Carter, lequel était très impopulaire. A cela, plusieurs raisons : l’inflation galopante alors qu’elle était inexistante lorsque Donald Trump était président et jusqu’à ce qu’il quitte ses fonctions, l’immigration illégale que Biden ne contrôle pas du tout, et qui inquiète 72% des Américains, entre autres.
Biden doit dire ce que lui souffle.. Ehud Barak, c’est là le drame.
Ce qui est intéressant de noter c’est qu’aujourd’hui, le seul à vraiment s’opposer à l’administration Biden c’est Ben Gvir.
Et encore.
On est loin du temps de Begin qui remettait en place Biden comme ce devrait être!!!!
Pauvre époque…. Le monde est devenu fou!