Mansur Abbas a quitté le plénum de la Knesset en colère après ce qu’il a appelé le « harcèlement » de Betzalel Smotrich.
Smotrich a exigé qu’Abbas condamne publiquement le terrorisme et, en particulier, l’attaque terroriste à Jérusalem :
« Je veux profiter du fait que Mansur Abbas soit au plénum, pour lui demander : est-il correct de préserver Jérusalem ? Les gardes-frontières ont-ils agi correctement ? »
Il a demandé qu’Abbas soutienne explicitement les soldats de la police des frontières qui ont abattu un terroriste qui a attaqué un juif religieux à la porte de Damas. Plus tôt sur sa page, Abbas avait appelé à la paix et à la compréhension entre les nations, une phrase creuse, vide de sens, qui permet de ne rien dire et de ne pas s’engager.
Abbas n’a pas répondu à Smotrich, qui a poursuivi :
« Vous êtes un membre de haut rang de cette coalition, et votre silence ne cesse de retentir. Nous sommes dans une vague de terrorisme brutal – et vous êtes le leader de la société arabe, le leader dirige. »
Abbas s’est levé et a dit :
« Même lorsque je jugeais, vous n’étiez pas satisfaits et m’attaquiez encore, » puis il s’est levé et est sorti.
« Appelez votre public et ceux qui vous écoutent à mettre fin au terrorisme et à la violence. Vous soutenez et encouragez ce terrorisme », Betzalel Smotrich a conclu.
Abbas n’a pas condamné l’attentat. Smotrich a touché un nerf : la présence des Arabes dans le gouvernement permet enfin, et publiquement car les projecteurs sont tournés vers eux, d’exposer leur position clairement, sans langue de bois (takyia en arabe).
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