Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a répondu aux vives critiques qu’il a reçues ce lundi matin suite au débat avec la participation des représentants des familles des kidnappés sur un projet de loi imposant la peine de mort pour les terroristes.
« Il s’avère que l’idée dangereuse d’essayer de plaire à Yahya Sinwar et à ses amis silencieux avec des valises pleines d’argent s’est effondrée sous nos yeux le 7 octobre. Pourtant, elle continue de diriger le cabinet restreint. Nous avons une grande responsabilité dans le personnes enlevées et leurs familles, et précisément pour cette raison, cette responsabilité inclut également la responsabilité envers les victimes des futures attaques et leurs familles. La défunte caporale Noa Marciano n’a pas été assassinée à Gaza en raison d’un débat qui a eu lieu à la Knesset, ni aucune des victimes du massacre du 7 octobre. Le Hamas ne cherche pas d’excuses pour assassiner des Juifs », a déclaré le ministre.
Il a ajouté :
« Avant le début de la manœuvre au sol, des voix se sont fait entendre pour ne pas entrer par crainte de nuire aux personnes enlevées. Comme l’a dit le Premier ministre, [c’est le contraire] et la manœuvre augmente les chances de retour des personnes enlevées.
Bien sûr, cela doit se faire par des frappes aériennes et sans aucun risque pour nos combattants, mais le principe est clair et c’est le même dans le cas présent : promouvoir la législation sur la peine de mort pour les terroristes ne fait qu’augmenter la pression sur le Hamas et augmenter les chances de retour des personnes enlevées.
Tous nos ennemis qui nous entourent regardent maintenant comment Israël se comporte contre le Hamas. Nous devons leur montrer que c’est nous qui mettons à genoux cette organisation terroriste meurtrière, et que Dieu nous préserve de l’inverse. »