Ben-Gvir : “Nous ne sommes pas en Suisse. Nous avons besoin d’une action concrète contre la terreur”

Après la fin de la réunion du cabinet politico-militaire, Itamar Ben-Gvir a critiqué la position molle du ministre de la Défense Yoav Gallant. Ben-Gvir a divulgué aux médias le contenu des reproches qu’il a formulé contre Gallant.

M. Ben-Gvir veut prévenir le terrorisme, et plus se contenter de réagir aux attaques. Il veut que la population juive soit protégée, et que la sécurité soit rétablie. La direction de Tsahal, et des services de sécurité y est opposée, et ne le permettront pas. Ils considèrent leur mission comme un mal nécessaire, et ne veulent pas priver les Arabes de leurs droits.

Ben-Gvir voudrait que l’armée impose des blocus aux villages arabes terroristes, dresse des barrages routiers et révoque les permis de travail des travailleurs arabes en Israël. Il a également demandé la reprise des liquidations ciblées et l’aggravation des conditions de détention des prisonniers arabes.

Le ministre de la Défense a rejeté ces mesures, soulignant qu’elles auraient pour effet d’accroître, et non de réduire, les frictions entre les populations juives et arabes dans les territoires, ce qui est probable mais pas sûr, car les Arabes ne connaissent que la force.

“Avant, il y avait des dizaines d’affrontements, aujourd’hui il y en a des centaines. Un incident en entraîne un autre”, a déclaré M. Gallant pour justifier de ne rien faire et de courber le dos.

Ben-Gvir a répondu qu’il avait l’impression d’être dans un film fantastique.

“Des gens sont tués, une mère a été tuée devant son enfant. Il y a quelques jours, un père et son fils ont été tués, et vous continuez à parler du danger des frictions et des crimes nationalistes [juifs]. Avez-vous perdu la tête ? Je commence à penser que vous vivez comme si on était en Suisse. Nous parlons ici de terreur. Nous devons déterminer les étapes opérationnelles, ce qu’il faut faire face à la terreur”, ont rapporté les médias citant le ministre de la Sécurité intérieure.

Après la réunion, le bureau du Premier ministre a publié un communiqué dans un langage très général et peu rassurant : il a déclaré que le cabinet avait chargé le chef du gouvernement et le ministre de la Défense de lutter contre la terreur.

Des sources ont déclaré au correspondant militaire de Walla news que tous les responsables de la sécurité ont rejeté la proposition de Ben-Gvir d’imposer une punition collective aux Arabes. Ils ont toujours été favorables à un traitement gentil des terroristes et de la population arabe de Judée et de Samarie dans son ensemble, car ils considèrent, en bons partisans des théories de la gauche Havoda et de l’extrême gauche Meretz, que si les juifs n’habitaient pas en Judée Samarie, il n’y aurait pas d’attentat.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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