Une confrontation a eu lieu entre le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir et des représentants de la Sécurité et du Shin Bet au sujet des accusations de ” violence des pionniers “, a rapporté mercredi matin la radio Reshet Bet.
Ben Gvir a demandé des éclaircissements au ministre de la Défense Yoav Gallant :
“Comment en sommes-nous arrivés à une situation où vous distribuez de manière indépendante des données qui sont à la fois incorrectes et qui causent des dommages significatifs au pays ?”
Lors d’une réunion hebdomadaire d’évaluation de la situation organisée par Ben Gvir il y a environ deux semaines, le ministre a présenté des données fournies par la police et a affirmé :
“La police a présenté des données claires qui montrent qu’il n’y a pas de ‘violence des pionniers'”.
Lors de la réunion avec la NSA et le Shin Bet, le ministre a également insisté sur le fait que, contrairement aux affirmations répétées de l’administration Biden et de l’UE, la violence des Pionniers “est un phénomène marginal et il y a une forte diminution des actes des Juifs contre les Arabes”.
Le représentant de la NSA est alors intervenu pour préciser :
“Nous sommes au courant des données de la police, mais nous avons reçu d’autres données de Tsahal et du Shin Bet”.
Ben Gvir, furieux, a répondu :
“Que voulez-vous dire ? Depuis quand les FDI et le Shin Bet mènent-ils de telles enquêtes et publient-ils des statistiques ? Il n’y a qu’un seul organisme qui recueille des données sur les crimes, et c’est la police israélienne.”
Un représentant de la division des opérations de Tsahal présent lors de la discussion a expliqué :
“Il a été spécifiquement décidé que nous présenterions les données que nous connaissons.”
Le représentant du Shin Bet a ajouté :
“Il y a effectivement une différence entre les données de la police et celles de Tsahal, mais nous pensons que les données de la police ne reflètent pas tous les incidents.”
Ben Gvir n’a pas accepté ces explications et a attaqué les représentants de Tsahal, du Shin Bet et de la NSA en déclarant :
“Qu’est-ce que c’est que ça, que d’autres organismes publient des données qui ne relèvent ni de leur autorité ni de leur domaine de connaissance, et qui sont contraires aux données de la police israélienne, qui est l’organisme compétent ? Ces données nuisent à notre réputation dans le monde.”
Il a ensuite demandé à la NSA et au ministre de la Défense :
“Comment en sommes-nous arrivés à la situation où vous distribuez de manière indépendante des données qui sont à la fois incorrectes et qui causent des dommages importants à l’État?”