Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a dénoncé une proposition du cabinet de sécurité visant à renforcer le gouvernement de l’Autorité palestinienne.
Le cabinet de sécurité – et plusieurs membres de la coalition gouvernementale – disent craindre que l’Autorité palestinienne ne s’effondre, créant un vide de pouvoir qui pourrait ouvrir la porte à une prise de contrôle de l’entité par des organisations terroristes, de la même manière que le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza en 2007.
La proposition visant à renforcer le gouvernement de Ramallah comprend les éléments suivants :
- la création d’une nouvelle zone industrielle
- développement d’un réservoir sous-marin de gaz naturel au large de la côte de Gaza
- report des paiements de la dette de l’Autorité palestinienne
- extension des heures d’ouverture du poste frontière d’Allenby
- délivrance de passeports biométriques aux fonctionnaires de l’Autorité palestinienne.
La proposition est soutenue par le premier ministre Benjamin Netanyahou, le ministre de la défense Yoav Gallant et le ministre des finances Bezalel Smotrich.
Cependant, Ben-Gvir s’oppose avec véhémence à ce plan.
Il convient d’ailleurs de rappeler que lorsque le gouvernement précédent, le gouvernement Lapid, a pris les mêmes décisions, et que Benny Gantz a offert une aide économique à Ramallah pour éviter son écroulement, c’est la majorité d’aujourd’hui qui dénonçait ce plan et la qualifiait de trahison au bénéfice des Frères musulmans (qui faisaient partie de la coalition d’alors).
Le ministre a déclaré dimanche dans un communiqué qu’il était absurde d’accorder une foule d’avantages à une entité qui encourage le terrorisme, verse des salaires à des terroristes, encourage l’incitation au meurtre de Juifs et s’empare de territoires en Judée et en Samarie.
La proposition était à l’ordre du jour des discussions lors de la réunion hebdomadaire du cabinet de dimanche, mais aucune conclusion n’a été annoncée.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
il est elseu a dire VRAI, mais il y a natanayahou