Ben Gvir demande au responsable de la police d’expliquer l’inaction de la police face aux manifestants d’extrême gauche

Manifestation des anarchistes d'extrême gauche à Jérusalem

Hier soir, le ministre de la Sécurité nationale a demandé au commissaire de police de Jérusalem Doron Turgeman une enquête suite à ce qu’il a défini comme « l’absence de contrôle de la police dans la capitale au profit d’un groupe d’anarchistes de gauche ».

« La police de Jérusalem a perdu le contrôle sur les anarchistes. Un incident au cours duquel des pneus ont été mis à feu près de la résidence du Premier ministre ; la route numéro 1 a été bloquée ; le trafic du tramway a été bloqué – ce sont des incidents extrêmement graves au cours desquels la police et les forces de sécurité étaient sur les lieux, mais ont reçu des instructions explicites de ne pas appliquer la loi et de ne pas affronter les émeutiers », a déclaré le ministre.

Près du domicile privé de Netanyahou, les manifestants ont franchi les barrières de police et ont progressé jusqu’à la place de Paris, près de la résidence officielle du Premier ministre, et de là par la rue King George jusqu’à la rue Jaffa et la ligne de métro léger, qu’ils ont bloquée pendant une longue période. Et les services de police, si violents contre les manifestants haredis de la capitale, ne sont pas intervenus. Pourquoi ? La réponse, là encore, tient au fait que la vieille gauche socialiste ashkénaze du parti Havoda, ayant perdu depuis 1977 son pouvoir politique, a infiltré les postes à haute responsabilité des administrations, et impose en pratique des règles que le peuple a rejeté dans les urnes.

Le bureau de Ben Gvir a également déclaré :

« Dans le contexte des manifestations violentes attendues devant la Knesset lundi prochain, le ministre de la Sécurité nationale a invité le commandant du district de Jérusalem pour une conversation de clarification, ce soir, afin de comprendre pourquoi l’instruction a été donnée de ne pas appliquer la loi ce soir à Jérusalem. »

L’organisation anarchiste Black Flags a répondu :

« Nous nous attendons à ce que le commissaire refuse la demande de Ben Gvir pour un appel de réprimande avec le commandant du district de Jérusalem. [Ben Gvir] est un criminel qui s’est embrouillé et qui pense être responsable de la liberté de manifestation. Selon la loi, le ministre n’a pas le droit d’interférer dans le travail de la police, Israël est une démocratie et nous la garderons comme telle. »

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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