Ayelet Shaked demande pardon aux électeurs de droite – l’extrême gauche lui saute dessus – elle riposte

Ayelet Shaked

La ministre de l’intérieur et présidente du parti Foyer juif, Ayelet Shaked, et l’ancienne présidente du Meretz, Zehava Galon, se sont affrontées sur Twitter ce matin mercredi, à propos des excuses présentées par Mme Shaked aux électeurs de droite pour avoir rejoint le dernier gouvernement Lapid/ Bennet. Si vous êtes de droite, à vous de décider si vous pardonnez ou pas…

Galon, une politicienne d’extrême gauche, évoquant la demande de pardon de Shaked, lui a écrit : « Alors démissionne. »

En réponse, Shaked lui a répondu : « Vous crevez d’envie de mettre la main sur le ministère de l’Intérieur, et bien ça n’arrivera pas ».

Galon a répondu : « Vous crevez d’envie de mettre la main sur le pourcentage de blocage [qui permet d’avoir une représentation à la Knesset], et bien ça n’arrivera pas ».

Mardi soir, dans son discours de lancement de la campagne électorale, Shaked a répondu aux personnes qui demandent qu’elle démissionne du gouvernement, et a expliqué que ce serait une erreur, car c’est elle qui protège actuellement les intérêts du camp national au sein du gouvernement. J’ai envie de dire : « Et Bennet alors, il tricote ? »

« Récemment, j’ai entendu des voix me demandant de démissionner du gouvernement. La vérité ? C’est facile à faire. Politiquement, je bénéficierais probablement même d’une telle démarche. Mais ce serait une erreur. En fait, ce serait un acte irresponsable envers les valeurs au nom desquelles vous m’avez élue », a déclaré Shaked.

« A partir d’aujourd’hui, je suis celle qui maintient les valeurs du camp national au sein du gouvernement. Avec ma démission, il sera plus facile pour les ministres du gouvernement de mener des mesures qui font controverse, et à grande envergure. Je n’ai pas l’intention de leur faire ce cadeau ».

Evoquant ses positions, elle a rappelé qu’elle est une femme de droite :

« Je n’ai pas besoin de prouver que je suis de droite. Je n’ai pas besoin d’apporter des reçus pour les guerres que j’ai menées pour ce pays. Je ne suis pas une Ayelet qui ‘revient à droite’, mais celle qui a toujours été à droite. »

Poursuivant, elle a ajouté :

« Pendant un peu plus d’un an, j’ai tout fait pour former un gouvernement de droite. Mais Gideon Sa’ar et Bezalel Smotrich ont torpillé cette initiative. J’ai pris la décision la plus difficile de ma vie publique : j’ai soutenu Bennett comme chef de mon parti et j’ai rejoint le gouvernement. Le dilemme entre la poursuite des élections et la mise en place d’un gouvernement de remplacement m’a déchiré.

Certains se moquent de la profonde douleur qui a accompagné ce dilemme, mais c’est la vérité, tous ceux qui étaient autour de moi à cette époque peuvent en témoigner. Et comme toujours, la seule chose qui était devant mes yeux dans la décision que j’ai prise était ce qui était juste pour l’État d’Israël.

Je sais que cette décision a blessé beaucoup d’entre vous. Ceux qui m’ont envoyé à la Knesset. Ceux qui ont fait une alliance avec moi. Cette alliance a fait ses preuves pendant de nombreuses années, et je suis consciente de la profondeur de la déception causée à beaucoup d’entre vous. C’est précisément lorsque la confiance est forte et que les relations reposent sur des bases stables que le sentiment de blessure augmente. Bien que j’aie défendu les intérêts du camp national à chaque point et à chaque étape. J’ai brandi le drapeau des villages [de Judée Samarie], le drapeau de la réforme du système judiciaire, et la préservation d’Israël en tant qu’État juif. Certains d’entre vous ne voulaient pas de ce gouvernement et j’en faisais partie. Cette décision a brisé un million de cœurs de personnes qui nous ont soutenus pendant dix ans, qui étaient avec nous jusqu’au bout.

Dans les prières de ces jours terribles, nous demandons à être testés avec une vision globale. Nous demandons que nos bonnes intentions et nos actions soient au centre. À la veille du Nouvel An, je vous demande de vous rappeler pourquoi vous m’avez choisie maintes et maintes fois comme votre envoyée public. Je demande que le travail à long terme soit celui qui décide de l’équilibre. »

Je vous implore de regarder la dernière décennie.

Pour la première fois, vos représentants publics, dont moi-même, ont mené une politique nationale de droite à tous les niveaux, politique, économique et juridique. La question arabe n’était plus à l’ordre du jour. Le clonage idéologique dans le système juridique a cessé et le discours juridique a changé de forme. L’expression « droite économique » n’est plus étrangère au système politique. Aujourd’hui, je demande pardon à mes partisans, à mon public bien-aimé, dont le cœur a été brisé lorsque j’ai rejoint le processus de formation du dernier gouvernement. Je crois que vous trouverez dans vos cœurs la place pour me pardonner. »

Youpi ! On efface tout et on recommence ! Mon père disait : celui qui te trompe une fois, honte sur lui, s’il te trompe deux fois, honte sur toi.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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Source : https://www.israelnationalnews.com

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