Initialement publié le 14 septembre 2022 @ 7h53
Israël ne construit pas sur des terres palestiniennes, mais sur des terres libérées de l’occupant jordanien en 1967 lors d’une guerre défensive.
Jim Sinkinson, vice-président de FLAME (Facts and Logic About the Middle East) raconte cette anecdote…
Comment et quand les Palestiniens ont-ils acquis cette terre ?
“J’étais récemment en visite chez un couple d’amis allemands en Bavière, et la conversation a porté sur Israël.
L’épouse a dit qu’elle était perturbée par les implantations israéliennes sur les terres palestiniennes.
Je commençai : ‘J’ai deux questions à vous poser.
• Tout d’abord, comment les Palestiniens ont-ils fait l’acquisition de la terre en Rive Occidentale ?
• Et deuxième question, quand cela s’est-il produit ?”Mes amis se regardèrent et haussèrent les épaules. ‘L’ONU n’a-t-elle pas décidé que les Palestiniens possèdent cette terre ?’ demanda le mari.
‘Eh bien, non,’ expliqué-je.
‘Cette terre a été occupée et revendiquée par la Jordanie à partir de 1949, après la guerre d’indépendance d’Israël, et tous ceux qui vivaient dans cette région ont été déclarés citoyens jordaniens. Puis, en 1967, trois Etats arabes ont attaqué Israël, mais Israël les a vaincus et a conquis de nombreux territoires alentour — les anciennes terres juives de Judée et Samarie (ou Rive occidentale) prises à la Jordanie (qui les a renommées Cisjordanie), la péninsule du Sinaï et la bande de Gaza pris à l’Égypte, et le plateau du Golan pris à la Syrie”.
Les “trois négatifs”
“Tandis que mes amis écoutaient patiemment, j’expliquais que
1) les Palestiniens n’ont jamais contrôlé ni la Judée ni la Samarie,
2) ils n’ont jamais eu d’Etat, et
3) ils n’ont jamais demandé a en créer un (avant que les Arabes aient perdu la guerre en 1967).Cependant, poursuivis-je, lorsqu’en 1967, l’ONU proposa son aide pour négocier une paix avec Israël, huit pays arabes convoquèrent la Ligue arabe à Khartoum et émirent leur célèbre déclaration des “trois non”: non à la paix avec Israël, non à la reconnaissance d’Israël, non aux négociations avec Israël.
Mes amis me regardaient un peu confus et penauds.
‘Nous n’avons jamais lu ça nulle part,’ dit le mari.
Notre conversation a ensuite dévié sur un sujet encore plus délicat, l’antisémitisme européen, que je partagerais avec vous une autre fois.”
Posez la question :
Comment les Palestiniens ont-ils acquis ces territoires, et quand est-ce arrivé ?
Vous verrez que la plupart des gens, peu importe à quel point ils sont perturbés par les “colonies”, ne connaissent pas la réponse.
La réponse est que :
- les Palestiniens n’ont jamais contrôlé ces territoires,
- Ils ne les ont jamais acquis,
- Ils ne les ont jamais réclamé (avant 1967),
- Et c’est pourquoi personne ne les leur a jamais accordé.
Après 1967, l’ONU a considéré que des “territoires” – géographiquement non spécifiés – seraient accordés aux Arabes pour créer un Etat, une fois que la paix serait négociée entre les parties.
Mais :
- Les Palestiniens n’ont jamais été désignés comme étant les Arabes qui devaient recevoir ces terres dans la résolution de l’ONU. Le mot palestinien, vous pourrez le chercher partout dans les textes, il n’est pas mentionné une seule fois.
- La paix n’a jamais été signée entre les parties,
- Les parties en questions, ce sont les pays qui se sont affrontés en 1967 – les Palestiniens n’en sont pas.
- Les territoires n’ont jamais été définis malgré plusieurs tentatives.
Conclusion
Ces terres ont toujours été habitées par des Juifs et des Arabes, et aujourd’hui, elles sont des territoires contestés comme il en existe beaucoup dans le monde. Israël a montré à plusieurs reprises sa volonté d’échanger des pour la paix – par exemple, la péninsule du Sinaï a été rendue à l’Égypte en échange de la paix, et Gaza a été donné aux Arabes – mais les frontières possibles de la Judée Samarie n’ont jamais été établies lors de négociations de paix.
De fait, parler de “colonies” sur des terres disputées, sur lesquelles personne n’a déclaré sa souveraineté, est un abus de langage porteur d’une connotation négative, et pour l’ONU, une contradiction par rapport à ses propres résolutions.
©, traduction et adaptation, Voo Doron