Avant, les Israéliens suspendaient leurs rivalités face à l’ennemi commun, plus maintenant : la gauche est enragée

Manifestants contre la réforme judiciaire

Traditionnellement, les Israéliens interrompent leurs hostilités tribales face à un ennemi commun à la frontière – c’est le cas depuis des décennies, à commencer par les semaines précédant la guerre de 1967, lorsque le pays était menacé par l’Égypte, la Syrie et la Jordanie. Mais ce lundi, alors que deux grands sujets d’actualité s’affrontaient – le conflit sur la réforme judiciaire et l’opération « House & Garden » de Tsahal à Jénine – il est apparu que le mot « traditionnellement » n’était plus à la mode et que le mot solidarité ait été jeté aux orties par ceux qui prétendent défendre Israël et son peuple en brandissant des drapeaux israéliens (qu’ils cachent pour Yom Haʿatzmaout, jour de l’Indépendance).

« Le gouvernement fait sortir Tsahal pour une opération militaire et continue en même temps à promouvoir le coup d’État du régime. Aujourd’hui est un excellent jour pour refuser de faire son devoir de réserve. Let Rothman et Tzvi Sukkot n’ont qu’à aller risquer leur vie à Jénine ».

En revanche, la droite s’est montré digne.

Le mouvement sioniste Im Tirtzu avait prévu un rassemblement devant le domicile de la conseillère juridique du gouvernement, Gali Baharav-Miara lundi, mais il a reporté l’événement, déclarant :

« À l’heure où nos soldats se battent à Jénine, nous ne nous occuperons pas de politique ».

Nous sommes en 2023, les fascistes ont changé de camp.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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