Le gouvernement travailliste australien va reprendre l’utilisation de l’expression « territoires palestiniens occupés », qui est fausse, mensongère et politiquement accusatoire contre Israël, pour désigner Jérusalem-Est, la Judée, la Samarie et la bande de Gaza, revenant ainsi sur une position politique non officielle qui était en vigueur depuis près de dix ans avec le gouvernement conservateur. C’est terrible à dire, mais la plupart des gouvernement de gauche n’ont aucun respect pour la réalité et les faits, lorsqu’il s’agit d’Israël, et ils adoptent le narratif des terroristes arabes.
« En adoptant ce terme, nous clarifions le fait que la rive gauche [du Jourdain], y compris Jérusalem-Est et Gaza [sic], a été occupée par Israël à la suite de la guerre de 1967 et que l’occupation se poursuit », a déclaré mardi la ministre australienne des Affaires étrangères, Penny Wong, aux législateurs, a rapporté The Guardian.
Corrigeons donc cette propagande avec le rappel de quelques faits :
- Israël n’a pas occupé des territoires à la suite de la guerre de 1967, il les a libérés. Ils étaient préalablement occupés par la Jordanie pour la Judée Samarie et Jérusalem, et par l’Egypte pour Gaza.
- Ces territoires n’appartenaient pas aux « Palestiniens », qui n’avaient, et n’ont toujours pas, de territoires à eux.
- L’occupation se poursuit, oui, mais par les Arabes autant que par les Israéliens, suite au partage des accords d’Oslo.
- Ces territoires ne sont pas palestiniens : il n’existe aucune décision de droit international qui a attribué ces territoires aux « Palestiniens »
« Cette décision réaffirme notre engagement à négocier une solution à deux États dans laquelle Israël et un futur État palestinien coexisteraient », a déclaré M. Wong, ajoutant que Canberra s’était entretenu avec l’ambassadeur d’Israël sur cette question, l’Australie demeurant « un ami engagé d’Israël ».
Bien évidemment, Wong et Canberra ne savent absolument pas si leur « solution » à deux Etats sera une solution. Je crois que ce serait au contraire un nouveau problème.
Le chef de la diplomatie australienne a en outre déclaré que le gouvernement renforcerait son opposition aux communautés juives de Judée et de Samarie, les qualifiant d’« illégales au regard du droit international et d’obstacle majeur à la paix ».
Là encore, le diplomate se trompe, car les constructions en Judée Samarie correspondent exactement au droit international, à la zone C des accords d’Oslo, pour être précis, qui attribue le contrôle total de la zone à Israël.
En 2013, lorsque la Cour d’appel de Versailles a rendu son arrêt historique disant que l’occupation par Israël était légale et que les Arabes n’avaient aucun droit sur la région, une amie commune a soumis les conclusions du tribunal et mon analyse, validée par deux avocats, à l’ambassadeur de France en Arabie saoudite.
Savez-vous ce qu’il a répondu ? « Propagande ! »
Oui, l’ambassadeur a considéré que la Cour d’appel de Versailles était un organe de propagande sioniste.
Ce que je veux dire, c’est que les diplomates n’ont pas beaucoup d’éducation en droit international.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org