Il aurait dû s’agir d’un simple reportage journalistique sur une découverte archéologique à Jérusalem.
Pourtant, certains journalistes obsédés par les juifs et Israël ont cherché – et réussi – à jeter le doute sur des faits fondamentaux lors de la couverture de l’événement, et ce dans le but de saper la validité de l’histoire juive pour la remplacer par le narratif palestinien qui ne repose sur rien.
Les rapports de Newsweek, du Science Times et de deux revues archéologiques font suite à une déclaration de l’Autorité israélienne des antiquités (IAA) annonçant la découverte, la semaine dernière, de structures vieilles de trois millénaires, juste à l’extérieur des murs de la vieille ville de Jérusalem.
Selon les experts, ces structures remontent à l’époque du premier temple juif qui se trouvait à proximité, et étaient utilisées à l’époque du premier temple.
Pourtant, pour une raison ou une autre, ces médias ont décidé d’ajouter une phrase remettant en question l’existence même de ce temple, un fait historique incontesté (même Britannica détaille son histoire, de sa construction à sa destruction).
- Newsweek écrit :
Selon les chercheurs, ces structures étaient utilisées à l’époque où l’on pense que le premier temple de la ville existait.
On ne sait pas très bien quelle est la source qui permet à Newsweek de faire cette mise en garde historique, car il n’existe pas de doute sur le sujet.
- Le Science Times va plus loin encore en utilisant des mots au conditionnel comme “revendiqué” et “cru”, qui jettent un doute sur l’existence même du fondement de l’héritage juif. Les journalistes écrivent :
Les chercheurs prétendent que les bâtiments ont été utilisés pendant toute la période où le premier temple de la ville est censé avoir existé.
Que ce soit Newsweek ou Science Times, seule la suspicion de vouloir détruire l’histoire juive explique l’emploi du conditionnel, car le communiqué de presse de l’AAI sur la base duquel ils ont rédigé leurs articles, conclut clairement que l’existence du temple ne fait l’objet d’aucune remise en question de la part des chercheurs.
- Deux publications sur l’archéologie, censées être un peu mieux informées sur le sujet – Arkeonews et The Archaeologist (cette dernière semble s’être appuyée sur la première), ont fait la même erreur en ajoutant :
Selon les chercheurs, ces structures étaient utilisées à l’époque où le premier temple de la ville est supposé avoir existé.
Et aussi :
Selon les spécialistes, les bâtiments ont été utilisés pendant toute la période où le premier temple de la ville aurait existé.
Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un journalisme contemporain, qui n’est plus là pour informer, mais pour influencer les gens. Et ce qui est le plus grave, c’est que les gens, se croyant protégés parce qu’ils disent ne plus faire confiance aux médias, gobent tout ce qu’on leur fait ingurgiter. Ici, les médias soulèvent des doutes sur a base de rien d’autre que de l’idéologie, doutes qui servent les agendas anti-juifs et anti-israéliens.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
Et c’est encore à honestreporting que l’on doit d’avoir découvert le pot-aux-roses.