Après l’attentat, Sharen Haskel appelle à la reprise des contrôles du Shin Bet pour les enseignants arabes

Sharen Haskel

Au lendemain de l’attentat de Be’er Sheva perpétré par un ancien instituteur de Hura, le député Sharen Haskel (Tikva Khadasha) a appelé le Premier ministre Naftali Bennett et la ministre de l’Education Yifat Shashe-Biton à reprendre les enquêtes du Shin Bet précédemment annulées pour les enseignants ayant reçu une formation dans les universités palestiniennes.

Selon Sharen Haskel, les enseignants arabes qui ont été formés dans les territoires ne devraient pas être autorisés à enseigner dans les écoles israéliennes sans un contrôle approfondi du Shin Bet, car dans les universités palestiniennes « il y a une atmosphère de haine pour Israël qui imprègne tous les étudiants. »

Auparavant, une telle procédure existait en Israël, et les employés du Shin Bet vérifiaient les données biographiques des enseignants arabes et des résidents de la diaspora bédouine ayant étudié dans les territoires, avant qu’ils ne soient embauchés par les institutions éducatives israéliennes, mais cette procédure a été annulée il y a une dizaine d’années.

Actuellement, la procédure de vérification est la même pour tous les enseignants et consiste en une vérification par un agent de sécurité du ministère de l’Education, y compris la vérification de l’absence de casier judiciaire ou de faits de délits sexuels.

Le ministère de l’Education a réagi à la déclaration de Haskel comme suit :

« Le ministère s’assure que chaque candidat admis à enseigner à l’école passe une vérification des antécédents et de l’absence de délits sexuels. S’il s’avère que le candidat a des antécédents liés à des activités qui mettent en danger la sécurité, cette question sera traitée par les autorités compétentes. Le ministère de l’Education agit conformément aux instructions de ces instances. »

Notez à quel point ces mots sont creux, ne veulent rien dire et sont digne d’un fonctionnaire français médiocre qui renvoie la responsabilité sur d’autres et n’assume rien.

L’an dernier déjà, en novembre 2021, un enseignant d’une école de Jérusalem avait commis un attentat terroriste dans la vieille ville et tué un jeune guide touristique.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org

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