Après la tempête, il faut traiter le linge sale

« Il n’y a que dans les eaux troubles que l’on peut réussir une bonne pêche ».

Certains individus parviennent à prospérer dans des situations chaotiques, ambigües ou complexes, là où les règles ne sont pas toujours évidentes, puisque trop floues, et les enjeux incertains. Ils savent tirer parti de l’incertitude pour manipuler les événements à leur avantage ou pour réaliser des gains qu’ils n’obtiendraient pas dans un environnement plus clair et mieux structuré.

Cette expression a une connotation souvent négative, car elle souligne l’idée d’opportunisme et de manipulation. Elle suggère que certaines personnes sont prêtes à exploiter les problèmes des autres ou le désordre général pour leur propre bénéfice.

Et c’est bien ce que nous avons constaté en ces dernières années, en Israël, durant toute cette période de conflit, de guerre, de désordre, lorsque certains haut-gradés et/ou anciens chefs d’État dont la gloire passée ne scintille plus avec la même intensité, s’étaient vus contraints d’aller à contre-courant.

Ce qui permit aux ennemis d’Israël de tout bord d’envisager son anéantissement.

La nostalgie envers l’auréole glorieuse qu’ils avaient acquise lors de leur contribution à la structuration de l’État d’Israël, leur lutte, leur tribut, a explosé lorsqu’ils ont constaté qu’ils ont été brusquement relégués à l’ombre des nouveaux héros, des nouveaux chefs d’État, et peut-être même, être oubliés.

En sus au dépit et à la monotonie de leur quotidien, ils sont devenus en quelque sorte des petits monstres prêts à renier tout leur passé glorieux, leurs racines, leurs souffrances, pour quelques miettes de satisfaction temporaire, de revanche, de vengeance, ou peut-être même d’une « substitution de régime », dont ils seraient les initiateurs, rémunérés par tous ceux qui s’opposent à l’existence d’un État Juif, qu’ils soient arabes ou occidentaux.

Le refus de dormir sur ses lauriers

Nous pouvons à loisir traverser les annales de l’histoire pour retrouver ce sentiment de déception, cette soif d’un sursaut renouvelé de la gloire passée, peu importe son prix, même celui de faire usage de la trahison, de la perfidie et de la déloyauté.

C’est une perte irrémédiable de toute consonance d’objectivité, de responsabilité envers sa patrie et envers ses concitoyens. C’est simplement un égocentrisme dévastateur. Nous le remarquons dans la majorité des régimes démocratiques, là où les chefs d’État se comportent en véritables Tyrans.

Quelques exemples notables :

• Benedict Arnold :

Un général américain qui a rejoint les Britanniques pendant la guerre d’indépendance, après avoir initialement combattu pour les Patriotes.

• Les généraux Raoul Salan et Edmond Jouhaud :

Ces officiers français ont participé au putsch d’Alger en 1961, visant à renverser le gouvernement français, et ont ensuite rejoint l’OAS (Organisation de l’armée secrète).

• Déserteurs de l’armée française durant la guerre d’Algérie :

Des officiers et sous-officiers d’origine algérienne ont déserté l’armée française pour rejoindre la rébellion algérienne.

• Officiers impliqués dans des réseaux de résistance infiltrés :

Pendant la Seconde Guerre mondiale, des officiers français ont été recrutés par l’ennemi pour infiltrer et saboter la Résistance.

Motivations et conséquences : Les motivations de ces trahisons sont diverses, allant de l’idéologie politique à des considérations financières ou personnelles. Les conséquences peuvent être graves, allant de la condamnation à mort (pour la haute trahison) à l’opprobre public et la perte de respect.

Or, l’infiltration d’Israël, provenant des démocraties européennes et américaines, jouit d’un élément majeur – la Cour Suprême israélienne qui se trouve dans le camp opposé à un État juif, et ainsi, nous pouvons observer et surtout entendre la vocifération de fausses accusations concernant le gouvernement et celui qui se tient à sa tête.

Dans le cas d’Israël, l’infiltration a deux facettes : L’élimination totale d’un État Juif qui, bien qu’il se prétende démocratique, ne peut en aucun cas supprimer son dénominateur JUIF – son caractère et ses traditions. Autrement, il cesserait d’exister et deviendrait aussitôt un État pour tous ses citoyens – Fin du refuge juif, fin du Foyer Juif – et la concrétisation des vœux arabes qui n’en feront qu’une bouchée.

L’autre facette se résume par le quota considérable d’arabo-musulmans recueillis par les Occidentaux qui pensaient en faire des citoyens aux droits égaux, semblables à ceux de leur souche, mais se heurtent à une absence totale de souhait d’intégration. En un mot, c’est l’import d’une théocratie au sein des démocraties, et comme l’Européen est indolent, paresseux et blasé, et a cessé de se reproduire, il a permis à ce bubon d’enfler et de prendre des proportions dangereuses, puisqu’elles invitent indirectement ces étrangers d’hier à devenir leurs nouveaux dirigeants.

Le réveil brutal de l’antisémitisme mondial n’est qu’une amorce de ce que ces Occidentaux vont devoir appréhender sans aucune issue de secours, à moins d’une guerre civile.

La partie visible de l’iceberg nous révèle que la décision des chefs d’États Européens d’envisager sérieusement la création d’un second État arabo-palestinien (La Jordanie étant le premier) menacerait sans tarder l’existence d’Israël, En fait, ils parviendront à faire d’une pierre deux coups… répondre à l’antisémitisme séculaire européen, rémunérer la terreur, la barbarie et l’injustice, tout en éliminant l’État d’Israël et ses juifs.

Dans un avenir très proche, cette initiative sera démantelée par Israël qui y répondra par l’annexion de la Judée et Samarie et de la Bande de Gaza (faisant partie intégrale des terres ancestrales d’Israël).

Les Arabes qui se disent palestiniens vont devoir chercher un autre horizon, là où ils pourront reproduire leurs mauvaises mœurs, dont la substitution, le mensonge, le vol, la barbarie et la terreur. D’ailleurs, si ma mémoire ne me trahit pas, ces procédés méthodiques, spécifiques à ces migrants se font sentir partout en Europe, au Canada, en Australie et aux USA.

Et c’est justement là où le bât blesse.

Macron, Président français, le dos au mur, effrayé par ses musulmans, s’est vu contraint de reprendre leurs mêmes rengaines « Free Palestine ». Et comme les moutons de Panurge, les autres chefs des États européens, malades de la peste musulmane, le suivent.

Israël et le monde entier ont le devoir urgent de s’attaquer au linge sale pour la récupération de plus de stabilité, pour une épuration de la corruption et pour le regain de plus de dignité.

© Thérèse Zrihen-Dvir