Le président Michel Aoun a annoncé lundi que « les négociations pour la démarcation de la frontière maritime sud sont entrées dans leur phase finale, de manière à garantir les droits du Liban à l’exploration gazière et pétrolière dans les champs spécifiés de sa zone économique exclusive ».
Aoun a fait part de ses remarques lors d’une réunion à Baabda avec la coordinatrice spéciale de l’ONU pour le Liban, Joanna Wronecka.
« La communication avec le médiateur américain Amos Hochstein se poursuit sur certains détails techniques liés au processus de démarcation », a ajouté le président.
Il a ajouté :
« l’exploration dans les eaux libanaises contribuera à relancer l’économie libanaise, qui a connu un déclin important ces dernières années, en plus de renforcer la sécurité et la stabilité dans le Sud ».
De son côté, le bureau du Premier ministre Yair Lapid a déclaré :
« Israël estime qu’il est à la fois possible et nécessaire de parvenir à un accord sur une ligne maritime entre le Liban et Israël, d’une manière qui servira les intérêts des citoyens des deux pays [Voilà ce que je n’aime pas avec la pensée progressiste : ils s’occupent des intérêts des citoyens d’un autre pays. Ils devraient s’occuper exclusivement des intérêts du pays qui les ont élu, et laisser les dirigeants du pays étranger s’occuper des intérêts de leurs propres citoyens]. Un tel accord sera grandement bénéfique et renforcera la stabilité régionale.
Israël remercie le médiateur américain pour son travail acharné afin de parvenir à un accord. [Travail acharné qui a consisté à faire faire des concessions à Israël, merci beaucoup]
La production de gaz à partir de la plate-forme de Karish n’est pas liée à ces négociations, et la production de gaz à partir de la plate-forme commencera sans délai, dès que cela sera possible. »
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