Voilà ce qu’on peut lire sur le site du Service public du gouvernement français :
« Le propriétaire d’un bien situé dans une zone définie par une commune pour la réalisation d’opérations d’aménagement urbain d’intérêt général doit, en priorité, proposer la vente de son bien à cette commune. C’est ce que l’on appelle le droit de préemption. Le propriétaire du bien n’est donc pas libre de vendre son bien à la personne de son choix. »
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits
Apparemment, ce droit assez banal et reconnu dans tous les pays occidentaux, qui permet à une ville d’exproprier des biens pour des aménagements d’intérêt général (la construction d’une route, d’un ensemble scolaire, d’un stade, etc.), ce droit, d’après les médias qui dénoncent Israël, est interdit aux juifs.
Vous savez comment cela s’appelle, de traiter les juifs comme des êtres inférieurs qui ne disposent pas des mêmes droits que les autres ? De l’antisémitisme.
Ce que je vais vous rapporter maintenant n’est pas une affaire d’expropriation mais d’antisémitisme.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
Deux jours après que la famille Salahiya se soit barricadée dans sa maison avec des bouteilles de gaz, la police de Jérusalem les a surpris dans la nuit de mercredi à jeudi et ils ont été évacués.
La famille a été évacuée de l’enceinte du quartier Shimon HaTzadik (les médias refusent d’utiliser le nom d’origine, et utilisent Sheikh Jarrah pour faire croire que c’est un quartier arabe), dans l’est de Jérusalem, à la suite d’une décision du tribunal de district de la ville soutenant le projet de la municipalité de Jérusalem d’y établir une école d’éducation spéciale et six jardins d’enfants.
- Un grand nombre de policiers sont arrivés dans l’enceinte à 3h30 du matin et ont évacué les locataires.
- Plus tard, des bulldozers sont arrivés et ont démoli la maison. Selon des Israéliens de gauche qui ne reconnaissent pas la loi, et des militants arabes antisémites de l’Autorité Palestinienne qui étaient barricadés à l’intérieur de la maison, la police a fait preuve « d’une extrême violence » et a utilisé des grenades assourdissantes, et a arrêté 18 personnes, dont cinq Israéliens.
Comme je suis un homme simple, je me dis que si cette famille était expulsée depuis 2017, alors que nous sommes en 2022, et que rien n’avait réussi jusqu’ici, et qu’ils ont enfin expulsé ces squatters, c’est que la force utilisée était la bonne, mais qu’avant, elle était insuffisante.
Muhammad et Meital Salahiya vivent depuis des décennies dans une grande propriété du quartier Shimon HaTzadik. Muhammad affirme que son père a acheté le terrain avant 1967. L’État a montré que la zone faisait partie du « vignoble du Mufti », une terre qui appartenait au musulman proche d’Adolf Hitler, Haj Amin al-Husseini, et qu’elle avait donc été expropriée en vertu de la loi sur les propriétaires absents et que la famille n’avait aucun droit sur elle.
Ce mercredi 19 janvier, la police israélienne et la municipalité de Jérusalem ont publié la déclaration suivante
Ce matin, la police israélienne a exécuté un ordre d’expulsion de bâtiments illégaux construits sur des terrains destinés à une école pour enfants à besoins spéciaux de Jérusalem-Est.
L’évacuation de la zone a été approuvée par tous les tribunaux, y compris le tribunal de district de Jérusalem. Depuis que l’ordre d’évacuation a été émis en 2017, les membres de la famille vivant dans les bâtiments illégaux ont eu d’innombrables occasions de remettre le terrain avec consentement, mais malheureusement, ils ont refusé de le faire, même après des réunions et des tentatives de dialogue répétées par la municipalité de Jérusalem.
L’évacuation a commencé le dimanche 16 janvier 2022 et s’est poursuivie jusqu’aux premières heures du mercredi 19 janvier 2022. Plusieurs personnes ont été arrêtées pour être interrogées, soupçonnées de violation d’une décision de justice, de fortification violente et de trouble à l’ordre public.
Ces constructions illégales empêchaient la construction d’une école qui pourrait profiter aux enfants de toute la communauté de Sheikh Jarrah.
La prise de contrôle illégale de l’espace public par la famille a empêché des centaines d’enfants à besoins spécifiques de l’est de Jérusalem de bénéficier d’un service éducatif que la municipalité cherche à fournir.
Du balai ! Bon débarras ! Quand un pays n’applique pas la loi, c’est le chaos, ça devient une zone de non-droit, et c’est la descente sur une pente dangereusement glissante où les hors-la-loi comprennent que l’Etat impuissant les laissera organiser tranquillement leurs petites affaires illégales : trafic de drogue, meurtres, vente d’arme, ateliers de fabrication d’armes, etc. Comme dans le 9.3. en France.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
Source : https://www.jewishpress.com/news