L’extrême gravité de la dernière saillie antisémite de l’ONG «Amnesty International» oblige à revenir sur ce fait qui lève le voile sur la vraie nature de cette organisation et sur ses objectifs visant à nuire à l’État juif, jusqu’à déclarer vouloir son éradication.
Son dernier rapport est sans équivoque : cette organisation milite activement contre l’existence d’Israël et «pour une ‘‘Palestine’’ libre, de la mer au Jourdain».
Sa rhétorique haineuse contre l’État hébreu vient en renfort, quand elle ne les inspire pas, des campagnes anti-israéliennes dans le monde, et celles en particulier du mouvement «Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS)» et d’autres ONG gauchistes en Europe et en Israël.
L’ignominieuse rhétorique anti-israélienne de cette ONG d’extrême gauche démontre qu’elle n’a rien à envier aux pires factions antisémites dont elle est la jumelle hétérozygote. Son dernier rapport a été condamné par quelques grands États comme l’Allemagne, l’Australie, le Royaume uni, plus timidement par Biden. Mais pas par la France qui n’est plus un grand État.
Cette dérive nous démontre que ces ONG fonctionnent sur une posture faussement compassionnelle qui tient du simulacre. C’est ce qui leur sert de paravent pour pratiquer un antijudaïsme à rebours, au service du projet impérialiste du monde arabo-musulman qui ne voit les Juifs que dans la situation de paria châtré, comme cela le fut le cas des siècles durant sous la dhimmitude.
Toutes ces dérives ne nous convaincront pas qu’il s’agit authentiquement d’une démarche dans l’intérêt des Arabes palestiniens !
Pourtant, lorsque cette ONG fut fondée au Royaume-Uni en 1961 afin de «protéger les droits de l’homme dans le monde, dans son principe», elle pouvait être considérée lors de sa fondation comme une organisation noble et respectable avec pour objectif majeur celui de la défense des droits de l’homme.
Aujourd’hui, contrairement à ses prétentions, «Amnesty International» n’est plus une ONG indépendante ni humanitaire, sauf à considérer que les Juifs ne font pas partie de l’humanité.
Sa politique prend l’allure d’une mascarade. Son dévoiement révèle une des pathologies de la société contemporaine consistant à falsifier les faits et la réalité selon les besoins de sa cause conduisant à des actes immondes envers le peuple d’Israël.
Comme celles avec qui elle est de connivence, il faut aussi s’interroger pour savoir si cette organisation est réellement une entité indépendante si l’on considère que, par principe, toute subvention versée par des donateurs implique l’accomplissement d’une mission spécifique. Et parmi ces donateurs, on peut trouver des structures comme la «Fondation Open Society» de George Soros, la «Fondation Ford», et des subventions qui viennent de la vieille Europe, toutes ne portant pas pour le moins l’Etat juif dans leur considération.
Dans les rangs d’«Amnesty International» on y trouve de tout, des militants arabes ou non proches des organisations terroristes et sans que cela n’émeuve aucunement les financiers.
Par exemple, lorsque Gaza s’embrase cycliquement sous l’effet des organisations terroristes islamistes, «Amnesty International» agit plutôt en apologiste et en allié objectif des terroristes en détournant le regard de leurs agissements barbares.
De même, «Amnesty International» relativise les horreurs commises par le Hamas ou le Jihad islamique, telles les exécutions sommaires, les tortures, la politique de la terreur à Gaza conformément à la charia, et bien sûr les bombardements sur les populations civiles israéliennes.
Au patriotisme israélien et à la fierté d’appartenir à l’Etat juif, cette ONG d’extrême gauche oppose un internationalisme de pacotille et un nihilisme doctrinal qui dénie à la nation israélienne le droit à exister souverainement, comme elle ne le fait avec aucune autre nation.
Ajoutons-y encore «La plate-forme des ONG françaises pour la Palestine» qui rassemble 38 associations dont l’alibi vise à faire croire qu’il s’agit de «participer au développement des territoires palestiniens et à sensibiliser l’opinion publique française aux droits légitimes du peuple palestinien.»
Ces ONG prétendent lutter contre le racisme et la haine ethnique, mais elles trouvent une légitimité révolutionnaire à ostraciser les habitants d’Israël en véhiculant des idées fausses et des slogans assassins.
Plus affligeant encore, le fait qu’une vingtaine d’ONG israéliennes (dont «Breaking the Silence», «B’Tselem» qui parle perversement d’«un régime de suprématie juive de la Méditerranée au Jourdain et d’apartheidtotalitaire et violent» ! ; «La Paix maintenant», etc.) soient financées par des entités et des fonds étrangers (par le «New Israël Fund», en particulier) pour mener des activités anti-nationales en Israël consistant à diffuser de la propagande anti-israélienne à travers le monde.
Ces mêmes ONG s’opposent à la répression des terroristes arabes impliqués dans des meurtres de citoyens israéliens et conduisent des troubles séditieux avec des activistes venus parfois venus de l’étranger contre les résidants juifs patriotes en Judée et Samarie. Toutes ces organisations bénéficient d’aides de différents États européens et constituent une véritable armada contre Israël.
Ces «juifs de négation» se conduisent masochistement et perversement comme d’autres avant eux qui, en 1933, rejoignaient le Parti nazi avec des slogans tels que : «dehors nous autres» ou «supprimons-nous» ! L’extrême-gauche israélienne fait de même.
C’est ainsi qu’Amnesty International, de concert avec d’autres ONG gauchistes, agit comme un mercenaire international engagé et sponsorisé par des institutions sur les mêmes les lignes idéologiques pour attaquer l’Etat juif. Ces associations pratiquent en réalité l’imposture à l’échelle planétaire, feignant de s’occuper des droits humains tout en se drapant des oripeaux du droit international.
Que faire face à ces attaques anti-israéliennes ?
Les performances récentes d’Israël dans ses actions contre le coronavirus avaient, momentanément, contribué à redorer l’image du pays. C’était avant … Pareillement avec les «Accords d’Abraham».
Mais l’acharnement d’organisations dans et hors d’Israël qui ont pour unique but de prouver que l’Etat juif est un «État d’apartheid» «commettant un génocide» et des «crimes contre l’humanité» érode en profondeur l’image d’Israël à l’international.
Mais il nous faut faire un constat d’évidence : Israël n’a pas ou si peu et depuis longtemps, suffisamment investi dans la diplomatie publique, c’est-à-dire dans une contre-propagande contre ces ONG en direction de l’international.
Il n’y a jamais eu réellement de couverture décisive ni de volonté à s’opposer à cette propagande extrêmement hostile pro-palestinienne qui agit aussi bien à l’étranger, qu’en Israël.
L’une des causes est qu’en Israël même, comme ailleurs en Occident, l’orientation très à gauche de la majorité des médias imprégnés de cette idéologie pernicieuse (que ces médias soient en hébreu, en anglais ou en français comme avec le glissement d’I24News) ne plaide pas dans ce sens.
Certes, Israël a rendu officiellement «illégales» il n’y a pas longtemps six ONG arabes-palestiniennes pour ses liens avec le «Front populaire de libération de la Palestine» qui appelle à la destruction d’Israël par des actes terroristes».
Mais c’est une goutte d’eau dans un océan d’hostilité.
Les ONG mercenaires complices qui mènent cette propagande anti-israélienne et des actions physiques directes contre Tsahal, contre la population juive de Judée et Samarie et contre l’intégrité de l’Etat d’Israël doivent être aussi sanctionnées !
A quoi s’ajoute, hélas, une configuration qui œuvre en défaveur d’Israël si l’on considère la situation à l’international, en particulier avec le gouvernement démocrate en charge des États-Unis, et la «vieille Europe» constante dans sa haine de l’Etat juif.
Et il y a, surtout, la grave crise institutionnelle et morale, inédite, provoquée par le changement de pouvoir dans des conditions troubles, avec un gouvernement mal élu, dont les membres tirent à hue et à dia pour conduire les affaires de l’État juif vers une incertitude.
Car il faut le dire, avec l’actuelle coalition au pouvoir, ce travail de préservation de l’intégrité de l’État juif est hypothéqué lorsque l’on voit des ministres en poste, en particulier du parti d’extrême-gauche Meretz, prendre systématiquement le parti des émeutiers arabes et d’extrême-gauche qui s’opposent violemment à Tsahal ou aux habitants juifs des implantations et vilipender ces derniers !
Gardons cela à l’esprit, une société démocratique comme Israël devant faire face à une guerre permanente que ses ennemis lui imposent à l’extérieur comme à l’intérieur de ses frontières qui s’interdirait de sanctionner ces menaces existentielles, serait une société qui aurait perdu tout instinct de survie et le sens de la défense de ses libertés fondamentales et de la protection de ses citoyens.
Dans ce cas, il ne reste plus au peuple d’Israël qu’à se mobiliser massivement.
Personne ne le fera à sa place.
© Schlomo Goren pour Israël 24/7.org. Diplômé en sociologie, en Sciences de l’Education et en psychologie. A exercé de nombreuses années en France comme Intervenant indépendant dans tous les secteurs (éducatifs, prisons, psychiatrie, etc.) sur les problèmes de violence.
Ne jamais oublier que la terre sainte nous ne fut pas donné, mais désigné par HM et conquise par le peuple élu. Qui maintenant refuse de se battre pour la conserver ainsi que de reconstruire le temple. Quelle peur peux engendrer tant de faiblesse et soumission à l’homme, et l’oublie d’HM?