Le nouvel ambassadeur de France en Israël, Frédéric Journes, s’est entretenu avec i24NEWS mardi après avoir présenté ses lettres de créance au président Isaac Herzog.
“Nous voulons toujours promouvoir, pousser et souligner ce qui est incroyable dans les relations entre la France et Israël. La France est un peu comme d’autres pays, c’est-à-dire qu’elle change progressivement son regard sur cette région et, je l’espère, sur Israël”, a déclaré M. Journes lors de l’entretien. “La France a trop longtemps regardé Israël et la région sous l’angle de ses problèmes, mais nous assistons à une incroyable transformation économique dans les pays du Golfe”, a-t-il poursuivi.
Merci à Donald Trump, cela a commenté par les accords d’Abraham, qui ont permis à Israël de normaliser ses relations avec plusieurs pays arabes.
“C’est une région qui apporte des solutions et des opportunités au monde. Nous n’avons pas vu venir la dynamique des accords d’Abraham parce que nous regardions beaucoup ce que Jared Kushner faisait autour de l’idée d’une solution au conflit israélo-palestinien”, a-t-il déclaré, soulignant que le regard de la France sur la région évoluait et qu’une dynamique encore plus forte émergeait dans les relations France-Israël.
En ce qui concerne la résolution du conflit israélo-palestinien, M. Journes a déclaré que la France avait toujours soutenu la “solution” des deux États.
“Nous voulons que les Palestiniens et les Israéliens trouvent la paix entre eux et qu’ils en tirent profit. Pour cela, nous avons besoin d’un dialogue politique comme il y en a eu avec les accords d’Abraham”, a déclaré l’ambassadeur, ajoutant : “Nous voulons une solution qui apporte la paix et garantisse la sécurité d’Israël.”
Soyons clair et synthétique : si un diplomate ou un politicien considère que deux Etats est la solution au conflit, c’est qu’il n’a pas fait attention aux déclarations des Arabes, qu’il n’a suivi les informations des dix dernières années qu’au travers des médias anti-israéliens, ou, ce qui n’est pas mieux, qu’il n’a pas réfléchi au sujet, et qu’il reprend – disons le mot “bêtement” – le cliché usé de la “solution à deux Etats”, qui n’est qu’une option parmi d’autres, et probablement la plus mauvaise.
Soyons encore plus clair : je peine à comprendre pourquoi aucun diplomate n’est capable de prononcer les mots suivants : “cherchons des solutions”, et pourquoi ils sont tous arc-boutés sur une seul hypothèse et ne parviennent pas à réfléchir.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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