Bien qu’Israël fasse l’objet de critiques sévères sans aucune preuve parce que les juifs sont coupables par définition à leurs yeux – de la part des Français, des Palestiniens et de l’Occident en général, pour la mort de la journaliste d’Al Jazeera Shireen Abu Akleh, la réaction du monde arabe a été relativement discrète.
Abu Akleh a été tuée alors qu’elle couvrait une fusillade à Jénine mercredi. Ali Samoudi, un producteur d’Al Jazeera, a également été blessé.
- L’Autorité palestinienne et la chaîne d’information qatarie pour laquelle travaillait Abu Akleh accusent les FDI d’avoir délibérément tué le journaliste de 51 ans. Ils n’en savent rien.
- Saut que, et il y a suspicion qu’ils veuillent dissimuler les preuves, l’Autorité palestinienne refuse de coopérer avec une enquête israélienne.
- Selon les conclusions préliminaires des FDI, Abu Akleh n’a pas été tué par des tirs israéliens.
Cependant, le Times of Israel, qui est un média de gauche assez prompt à blâmer Israël (il emploie constamment les termes « colons », « Cisjordanie », « Cisjordanie occupée », etc.) rapporte que la réponse du monde arabe n’a pas été à la hauteur des critiques de l’Europe.
- Ni les Émirats arabes unis, ni l’Arabie saoudite n’ont commenté l’incident.
- Les déclarations des ministères des Affaires étrangères de Bahreïn et de Jordanie ont condamné la mort d’Abu Akleh sans mentionner Israël.
- Un fil de discussion tweeté par un fonctionnaire turc proche du président Recep Tayyip Erdogan a également omis toute mention d’Israël.
Fahrettin Altun, qui fait office de directeur de la communication d’Erdogan, a tweeté :
« Je suis profondément attristé par la nouvelle du meurtre de la journaliste palestinienne Shireen Abu Aqla et je présente mes condoléances à sa famille et à ses collègues.
Il est inacceptable que les journalistes, qui sont au service du public et de la vérité, soient pris pour cible en toutes circonstances.
J’appelle à une enquête appropriée, transparente et rapide sur cet incident et à ce que les responsables soient traduits en justice. »
Vous aurez noté au passage l’hypocrisie absolue du propos, car en Turquie, les journalistes sont emprisonnés, et parfois assassinés.
En revanche, le Qatar, qui possède Al Jazeera, et le Koweït ont dénoncé Israël avec force. Aucun de ces États du Golfe n’a de relations diplomatiques avec Israël.
Le ministère qatari des Affaires étrangères a condamné « dans les termes les plus forts l’assassinat par les forces d’occupation israéliennes » d’Abu Akleh, décrivant sa mort comme « un crime odieux et une violation flagrante du droit humanitaire international et une atteinte flagrante à la liberté des médias et d’expression et au droit des peuples à accéder à l’information ».
Question toute simple : si le Qatar croit en la liberté des médias, pourquoi la presse israélienne ne bénéficie-t-elle pas au Qatar de la même liberté de critiquer le régime, que la presse qatarie en Israël ?
Entre-temps, des responsables des États-Unis, de l’Union européenne et des Nations unies ont séparément appelé Israël à enquêter sur l’incident, qui a bien insisté sur le blocage des Palestiniens. Et sauf les antisémites, le message a bien été reçu.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : https://worldisraelnews.com
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