Ali Express, qui appartient à Alibaba, le concurrent chinois d’Amazon, s’est aperçu que l’Autorité palestinienne pratiquait un apartheid envers Israël, ce qui lui a engendré des coûts supplémentaires sur les livraisons des colis, et a décidé qu’il n’autorisera plus les achats faits par les Palestiniens.
La société a envoyé lundi un SMS aux acheteurs pour les informer de cette décision, citant le refus des services postaux de l’Autorité palestinienne de traiter les colis adressés à Israël, que de nombreux Palestiniens inscrivent comme pays de destination lorsqu’ils passent des commandes en ligne.
Alibaba a déclaré par ailleurs que le montant des ventes réalisé dans les villes occupées par des Arabes dans les territoires disputés ne compense pas le coût de la gestion des problèmes de livraison des colis dans ces villes.
« Il s’agit d’une annonce qui s’adresse aux résidents de l’Autorité palestinienne et qui est liée aux accords de livraison de colis entre les sociétés de commerce en ligne à l’étranger et l’Autorité palestinienne. »
Le directeur de la poste palestinienne, Muaz Daraghmeh, a démenti que le service postal refusait de traiter les colis adressés à Israël, mais sa réponse à l’agence Anadolu, intentionnellement alambiquée, dit en réalité tout le contraire : « tout colis palestinien arrivera sans problème dans les territoires palestiniens. »
Ainsi, et pour des raisons économiques, l’apartheid se retourne contre ceux qui le pratiquent. Le gouvernement chinois pourrait intervenir pour forcer le géant du commerce en ligne à revenir sur sa décision – la Chine est une dictature communiste et la liberté n’existe pas.
Peut-être devrions-nous acheter plus chez Alibaba et moins chez Amazon, en signe de soutien ?
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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