Alan Dershowitz : “Les programmes de diversité, équité et inclusion engendrent l’antisémitisme”

Attorney Alan Dershowitz speaks during an interview on May 18, 2010 in Jerusalem, Israel. (Photo by Lior Mizrahi/Getty Images)

Alan Dershowitz, consitutionnaliste et professeur émérite de la faculté de droit de Harvard, a critiqué les programmes de “diversité, équité et inclusion” (DEI) des universités américaines, estimant qu’ils favorisent l’antisémitisme.

“Mon seul souhait serait d’abolir les bureaucraties DEI… de se débarrasser de cette bureaucratie de la diversité, de l’équité et de l’inclusion, qui incorpore cette intersectionnalité et le mouvement BDS [boycott, désinvestissement et sanction]”, a déclaré M. Dershowitz lors de l’émission télévisée “Just the News, No Noise”. “Tout le reste en découle”.

Après les attaques du 7 octobre contre Israël par le groupe terroriste Hamas, des manifestations pro-Hamas ont éclaté sur les campus universitaires. Certains rares groupes, les plus ouvertement antisémites, ont même été suspendus par les universités.

M. Dershowitz a également critiqué la présidente de Harvard, Claudine Gay, pour les propos qu’elle a tenus lors d’une audition sur l’antisémitisme à la Chambre des représentants, au cours de laquelle la députée Elise Stefanik, R-N.Y., a interrogé Mme Gay en lui demandant :

“À Harvard, le fait d’appeler au génocide des Juifs viole-t-il les règles de Harvard en matière d’intimidation et de harcèlement ?

Gay a répondu, “ça dépend du contexte”.

“Il est interdit de dire du mal sur les ‘minorités protégées et opprimées’, mais vous pouvez dire tout ce que vous voulez sur les juifs, parce que le premier amendement protège les propos contre les juifs”, a déclaré M. Dershowitz, qui ajoute : “vous savez, la présidente Gay a découvert le premier amendement le 7 octobre. Elle n’avait jamais rien su du premier amendement avant cela. Elle ne l’avait jamais appliqué. Elle était une ennemie du premier amendement. Et soudain, lorsqu’il s’est agi de savoir si le règlement de Harvard interdisait d’appeler au génocide des juifs, elle a dit : ‘Oh, le premier amendement [protège ce genre de propos] !’ Quelqu’un lui parlé du premier amendement. Elle ne l’avait jamais lu auparavant. Mais maintenant, le premier amendement s’applique aux discours de haine contre les Juifs. Il ne s’applique à rien d’autre. Mais il s’applique aux discours de haine contre les Juifs”, a ajouté Dershowitz. “C’est ça, la DEI”.

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