Des pionniers israéliens ont déchiré et brûlé des exemplaires du Coran près de la mosquée Ibrahimi, a rapporté l’agence de presse palestinienne WAFA, citant un responsable local de la vieille ville.
L’incident a eu lieu près d’une semaine après la diffusion, ces derniers jours, de photos et de vidéos montrant des pionniers dansant et chantant à l’intérieur de la mosquée Ibrahimi, que les autorités israéliennes ferment habituellement aux Arabes pendant les fêtes juives.
Al-Azhar, la plus haute institution religieuse du monde musulman sunnite, a condamné les pionniers israéliens qui ont déchiré et brûlé les copies du Coran à Hébron, comme un acte de « barbarie et de racisme sionistes », dénonçant le silence de la communauté internationale. Il est important de noter qu’Al-Azhar ne dénonce jamais la destruction d’exemplaires du coran lorsque des jihadistes se font exploser dans des mosquées, ce qui permet de douter fortement de la sincérité de leur outrage.
Dans un communiqué, Al-Azhar a déclaré que le silence de la communauté internationale sur les violations israéliennes à Hébron est inacceptable.
« La communauté internationale n’a pas réussi à jouer un rôle sérieux dans l’affirmation de l’inviolabilité des peuples et de leurs sanctuaires », a-t-elle déclaré.
Al-Azhar a déclaré que « cette scène démontre la barbarie, le terrorisme et le racisme haineux du sionisme. »
Al-Azhar a également souligné que ces crimes alimentent les sentiments de violence et de haine et contredisent les conventions internationales, appelant les Arabes et les musulmans à s’unir face aux violations des lieux saints.
« Le Noble Coran restera une écriture sublime qui guide l’humanité et l’oriente vers les valeurs du bien », a ajouté Al-Azhar.
La mosquée Ibrahimi, établie en 1320 après JC et censée être construite sur les tombes du prophète Abraham et de sa famille, est vénérée par les musulmans.
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