L’auteur de la révolution judiciaire des années 1990, l’ancien président de la Cour suprême Aharon Barak, a déclaré qu’il est favorable à un assouplissement de la doctrine de l' »extrêmement déraisonnable » (ilat ha-virut).
« Si cela peut satisfaire Yariv Levin, alors je suis d’accord », a déclaré M. Barak lors d’une conférence à l’université Reichman. Cette conférence était consacrée à la crise actuelle du système judiciaire.
« Cette doctrine ne sera pas appliquée à des questions de politique publique, car la Cour n’est jamais intervenue dans des affaires de haute politique. Contrairement aux nominations, qui sont très importantes : lorsque vous regardez les nominations qui ont été faites par ce gouvernement, cela devient sombre à vos yeux », a déclaré l’ancien président de la Haute Cour Suprême.
La version finale de la loi abolissant l' »extrêmement déraisonnable » n’est pas encore connue. On ne sait pas encore si la capacité de la Cour à annuler les décisions du gouvernement, y compris les nominations, sera complètement supprimée.
« Ils ont saisi la Cour en raison de l’abrogation de lois. Mais la Cour annule un article de loi une fois par an. Nous devons parvenir à un consensus. J’ai soutenu les négociations à la résidence présidentielle. Ce qu’ils nous offrent aujourd’hui, c’est la destruction de la démocratie [mieux vaut en rire : Barak a confisqué la démocratie entre ses mains], c’est pourquoi le peuple est descendu dans la rue [non, seule une poignée de perdants des élections sont descendus dans la rue, et ils étaient bien moins nombreux que pour les funérailles d’un rabbin de Bnei Brak]. Le peuple est aujourd’hui un mur qui nous sépare de la dictature », a déclaré M. Barak. [Il est honteux qu’un juge s’abaisse à une telle propagande]
Selon le journal Israël HaYom, la coalition annulera avant la fin de la session d’été les articles de la loi totalitaire « d’extrême déraisonnabilité » qui donne un pouvoir absolu à la Haute cour selon son bon vouloir, concernant les décisions du gouvernement et des commissions de la Knesset, y compris les nominations de ministres. L’article permettant aux juges d’interférer dans les nominations au niveau des autorités locales restera en vigueur.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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