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Accrochez-vous, ne hurlez pas : voici comment l’avocate générale militaire met nos soldats en danger

Par la rédaction
28 août 2025
Accrochez-vous, ne hurlez pas : voici comment l’avocate générale militaire met nos soldats en danger

Dans une longue interview accordée à Arutz Sheva – Israel National News, le général de brigade (réserviste) Oren Solomon, ancien haut responsable du bureau du Premier ministre et commandant de la division de Gaza pendant les opérations de combat, charge lourdement la générale de division Yifat Tomer-Yerushalmi, avocate générale de l’armée (MAG), l’accusant d’imposer des restrictions juridiques qui, selon lui, lient les mains des commandants de Tsahal, mettent les soldats en danger et empêchent l’atteinte des objectifs stratégiques de la guerre.

Pour expliquer l’ampleur de ces limitations, Solomon expose d’abord la chaîne de commandement dans l’armée :

Dans la guerre actuelle, le poids du conseil juridique a augmenté bien au-delà de ce qui est nécessaire, au point de mettre en péril la sécurité de nos forces et d’entraver l’atteinte des objectifs stratégiques

  • « L’échelon politique définit les objectifs de l’armée, en l’occurrence la défaite du Hamas, comme précisé dans les objectifs de la guerre.
  • Tsahal, sous l’autorité du chef d’état-major et via la Direction des opérations, traduit ces objectifs en plans opérationnels.
  • Ces plans sont transmis aux divisions et aux unités, et un processus de planification opérationnelle et de combat s’ensuit.
  • Aux niveaux les plus élevés de ce processus, un avis juridique est introduit. »

Il souligne que cet apport juridique, initialement destiné à soutenir, est devenu prépondérant :

« Depuis l’opération Plomb Durci, les avis juridiques ont gagné en influence. À cette époque, Tsahal a commencé à intégrer des juristes dans les équipes de planification opérationnelle, y compris celles chargées du contrôle du feu et de l’emploi des armes. C’était inédit auparavant. Dans la guerre actuelle, toutefois, le poids du conseil juridique a augmenté bien au-delà de ce qui est nécessaire, au point de mettre en péril la sécurité de nos forces et d’entraver l’atteinte des objectifs stratégiques. »

Il décrit la réalité actuelle :

Voilà comment nous perdons de nombreuses cibles

  • « Les conseillers juridiques sont pleinement intégrés aux groupes de planification et de contrôle du tir.
  • Chaque cible doit recevoir leur approbation.
  • Si le renseignement identifie un terroriste dans une maison, la cible est transmise aux équipes de planification de l’aviation. Là, un avocat peut interdire l’utilisation d’une bombe d’une tonne parce que, bien qu’elle tuerait le terroriste, l’onde de choc risquerait d’endommager les maisons voisines.
  • Il insiste alors pour employer une bombe plus petite ou pour n’attaquer la maison qu’après évacuation des habitations adjacentes.
  • Cela exige des renseignements supplémentaires via le Shin Bet et l’Agence de renseignement militaire, plus des avertissements téléphoniques aux résidents.
  • Inévitablement, quand ces mesures sont prises, le terroriste s’est enfui. Nous perdons ainsi de nombreuses cibles. »

En mai 2024, la procureure militaire en chef, général de division Yifat Tomer-Yerushalmi, avait minimisé le massacre, et l’avait qualifié de conséquence « difficile » de la « guerre ».

🚨BREAKING: Rafah Massacre—The IOF pledges to investigate itself. Chief Military Prosecutor, Major General Yifat Tomer-Yerushalmi, dismisses the massacre as a ‘difficult’ consequence of ‘war.’ This is utter depravity‼️#Gaza #Rafah #Israel #Palestina #FreePalestine pic.twitter.com/KDF3WoWU0r

— Dr Lens Veritatis (@LensVeritatis) May 27, 2024

La logique juridique repose sur le principe de proportionnalité, évitant les dommages collatéraux aux civils non impliqués. Solomon reconnaît que, en principe, il s’agit d’un impératif moral propre à une armée et à un peuple moraux, mais il insiste sur le fait que la stratégie opérationnelle du Hamas exploite précisément ce principe :

« Le Hamas s’implante volontairement dans l’infrastructure civile, hôpitaux, écoles, immeubles d’habitation. Ses centres de commandement et ses caches d’armes sont dissimulés parmi la population. Voilà ce qui rend les frappes si difficiles. Chaque cible exige un examen juridique minutieux pour garantir l’absence de dommages collatéraux. »

Il met en garde contre une dérive dangereuse :

« Cette mécanique nous échappe. Même le 7 octobre, alors que notre peuple était massacré, on donnait des ordres comme si c’était encore le 6 octobre. Tout au long de la guerre, l’ingérence juridique excessive a paralysé les commandants. Les représentants de l’avocate générale ont de plus en plus influencé la planification et les processus de tir, restreignant ainsi l’emploi de la force. »

Selon lui, l’intervention ne se limite pas au feu tactique, mais touche des décisions stratégiques cruciales, notamment celles relatives au déplacement de population :

« Le Hamas tire sa force de la population qui l’a élu, soutenu et hébergé. Chaque citoyen savait que des tunnels étaient creusés sous leur maison. Nous ne parlons pas seulement des foules acclamant le 7 octobre ou des témoignages d’otages détenus par des civils. La population est, dans son ensemble, proche du Hamas. Cela n’autorise pas à tuer aveuglément femmes et enfants, mais cela signifie que cette population le soutient, doit être traitée en conséquence et en subir les conséquences. »

C’est pourquoi Solomon plaide pour des mouvements de population contrôlés :

« L’encerclement et la relocalisation forcée sont essentiels. Le Hamas utilise des civils pour déplacer des armes, servir d’observateurs, fournir une couverture. Pour utiliser le feu plus librement et efficacement, il faut séparer la population du Hamas. Pourtant la MAG et le bureau du procureur général s’opposent, en jugeant que si des civils refusent de partir, on ne peut pas les contraindre. De plus, s’ils restent, nous devons leur fournir une aide humanitaire, que le Hamas s’approprie ensuite. Paradoxe : nous nous retenons et renforçons le Hamas. »

En résumé, il livre une image cinglante :

« Les directives juridiques entravent nos forces. C’est comme si un boxeur était ligoté, aveuglé, forcé de sauter sur une jambe et qu’on attendait quand même qu’il gagne. »

Il rappelle toutefois que, même si les avis viennent de la MAG, la responsabilité finale revient au chef d’état‑major et à la Direction des opérations, qui signent la politique de tir :

« C’est aux commandants de revoir ces politiques. À cause de ces restrictions, nous ratons des dizaines, centaines, voire milliers de cibles. Le chef d’état‑major doit permettre davantage de souplesse dans l’emploi de la force, sinon des terroristes survivront et mettront nos troupes en danger. Pour les commandants sur le terrain, cette situation est inacceptable. Il est grand temps d’adopter une autre approche. »

De toute évidence, ses souhaits sont loin d’être exaucés.

Interrogé pour savoir si les limites qu’impose Tsahal sont conformes au droit international, Solomon est catégorique, Tsahal va bien au-delà du droit international [ce qui est crétin, car cela n’empêche pas les présidents antisémites et les institutions internationales d’affirmer qu’Israël le viole] :

« Des spécialistes du droit international, en Israël et à l’étranger, affirment que le droit permet un emploi de la force bien plus large que ce que la MAG autorise. Nous nous restreignons volontairement. Le droit international n’a jamais été rédigé en prévision d’un massacre comme le 7 octobre, ni d’une armée terroriste se cachant délibérément derrière des civils. Même dans le cadre légal existant, nous pouvons agir bien plus résolument. »

Il avertit encore que les commandants écartent souvent d’emblée des plans opérationnels, sachant qu’ils seront rejetés par les juristes, une autocensure qu’il juge plus dommageable que les restrictions formelles.

S’agissant de rapports affirmant que des dizaines d’avocats de Tsahal se seraient rassemblés à la Kirya le matin du 7 octobre pour limiter la riposte immédiate, Solomon déclare :

« J’ai entendu ces rapports, mais je ne peux pas les confirmer. Ce jour‑là, j’étais en plein combat avec mon fils aîné ; nous avons miraculeusement survécu. D’après les enquêtes que j’ai examinées, il semble que des restrictions juridiques aient été appliquées aux premières heures de l’attaque. C’est un sujet qui fait partie de l’examen que j’ai mené à la demande du chef d’état‑major. En fin de compte, la responsabilité revient à celui‑ci, qui a l’autorité pour changer de cap. » [Il semble que c’est précisément autour de la volonté de cacher au public l’existence de ces scandaleuses restrictions juridiques, qu’un combat est livré en ce moment entre la gauche et la droite pour choisir les membres de la commission d’enquête sur le 7 octobre : des enquêteurs qui penchent à gauche veulent enterrer ces responsabilités et faire porter la majorité d’entre elles sur le gouvernement]

Il déplore le manque de leadership décisif :

« Nous sommes mis à l’épreuve sur le plan du commandement et de la détermination. Hélas, le leadership requis fait défaut. Je ne suis pas le seul à le dire : des officiers supérieurs, retirés depuis, avaient sonné l’alarme. Ces questions doivent être débattues publiquement. »

Solomon lance un appel chargé d’émotion au public israélien :

« J’appelle chaque mère dont le fils sert, chaque épouse d’un réserviste, chaque enfant dont un parent est au combat : exigez le changement. Réclamez une politique qui protège nos forces et permette à Tsahal d’atteindre ses objectifs stratégiques. »

Il rejette toutefois toute idée de refus d’obéir :

« Dieu nous en préserve. Absolument pas. La dernière chose dont nous avons besoin, c’est du refus de servir. Depuis 2023, je m’y oppose sous toutes ses formes. Notre voie consiste à influencer, à faire pression sur les commandants par le dialogue, et à leur faire porter ces demandes vers leurs supérieurs. Il ne s’agit pas de défier la loi, mais d’agir conformément au droit international, qui nous offre en réalité une plus grande latitude que les restrictions imposées par la MAG. »

Enfin, il propose un concept opérationnel alternatif pour la ville de Gaza :

« On peut encercler Gaza‑ville via l’axe Netzarim, couper l’alimentation en eau, nourriture et électricité, et contraindre la population civile à évacuer. Ceux qui restent sont des opérateurs du Hamas. Ils peuvent avoir de la nourriture, mais sans eau, ils céderont ou mourront de soif.

Refuser d’appliquer une telle stratégie expose nos forces à un danger inutile. Le Hamas à Gaza‑ville peut et doit être vaincu autrement. »

Yifat Tomer-Yerushalmi
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Commentaires 5

  1. maujo says:
    Il y a 3 mois

    A la lecture de cet article, on comprend mieux le temps mis par Tsahal ( bientôt 2 ans) à éliminer définitivement les terroristes du Hamas qui ont bien compris comment fonctionne les lois de la guerre en Israel et en profitent. Malgré toutes ces precautions administratives, une bonne partie du monde se fout complètement de toutes ces précaution et accuse quand même Israel de Génocide.

    Répondre
  2. Baba says:
    Il y a 3 mois

    Toute cette bande de crapauds de juges et d’avocats…, foutez les devant avec des balles en caoutchouc pour ne pas risquer de blesser des terroristes et laissez les se dé…der.

    Répondre
  3. Charles DALGER says:
    Il y a 3 mois

    C’est toujours en relation avec le conflit qui oppose depuis toujours, les « méraguélim », incarnés par la gauche, et les Hébreux, incarnés par le Camp National Juif.

    Au milieu, se trouve un groupe qui le plus souvent, aide les « méragulélim », les « orthodoxes » aschkénazes… auxquels s’ajoutent quelques orthodoxes séfarades dévoyés. Cf le lien :
    https://www.youtube.com/watch?v=NSKKXkpaM9U

    Répondre
  4. Valerie says:
    Il y a 3 mois

    elle n’a personne autour d’elle qui sert sur le terrain….uniquement ds les bureaux.
    Le seul danger qu’elle peut envisager est une coupure de connexion internet!!!!!!

    Répondre
  5. Dan says:
    Il y a 3 mois

    Je doute fortement et J’ai peine à croire qu’il existe de telles exigences dans quelconque autre armée par ce monde, les exigences d’un tel scénario sont la recommandation idéale pour perdre une guerre, on évoque souvent le long bras d’ISRAËL pour faire justice, mais je ne savais pas qu’il était également attribué à celui de la cour suprême. Antonio Guterres devrait inviter cette générale pour travailler à ses côtés, laquelle je suis certain lui serait d’une extrême fidélité surtout dans la conjoncture actuelle, afin de laisser Tsahal faire son boulot comme il faut, sinon il sera difficile de gagner la guerre avec de telles patriotes.

    Répondre

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