Abu Mazen : “Israël n’a pas le droit de se défendre”

Mahmoud Abbas - Abu Mazen à l'ONU. Capture d'écran de la retransmission en direct

Dans un discours prononcé à l’occasion de la “Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien”, Abou Mazen a exigé que les Arabes puissent exercer leur “droit au retour” et a affirmé qu’Israël est l’agresseur et qu’il n’a pas le droit à l’autodéfense.

Le président de l’Autorité palestinienne a appelé à la cessation immédiate de “l’agression” israélienne et à une action urgente pour assurer l’introduction de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza.

Dans son discours, Abu Mazen a exhorté la communauté internationale à agir pour empêcher la migration forcée des Arabes ; à fournir une protection internationale au “peuple palestinien” ; à poursuivre Israël en justice ; et à s’opposer à la division de la bande de Gaza, à la réduction de son territoire ou au retour de la présence militaire israélienne.

Abou Mazen a soutenu l’adoption de mesures stratégiques qui permettront selon lui de faire face à la menace qui pèse sur la “solution à deux États” et trouver une solution à ce qu’il dit être “la racine du problème” et aux raisons de l’absence de sécurité et de stabilité au Moyen-Orient : en – vous vous en doutiez – mettant fin à “l’occupation coloniale israélienne des terres de l’État de Palestine et de sa capitale, Jérusalem”, en “réalisant les droits des Palestiniens, y compris le retour des réfugiés palestiniens dans leurs foyers d’où ils ont été expulsés” – et ils parle de ceux de 1948, pas de novembre 2023.

Abu Mazen a également souligné qu’Israël n’avait pas le droit de se prévaloir du droit de se défense.

“L’auteur du crime d’agression et d’occupation de la terre d’autrui ne peut prétendre au droit à l’autodéfense”.

Selon lui, “il n’y aura pas d’État palestinien à Gaza ni d’État palestinien sans Gaza, car le droit de Gaza, comme le droit de Jérusalem et de la rive gauche du Jourdain, est une partie fondamentale et inséparable de l’État de Palestine.”

“Le moment est venu d’organiser une conférence internationale pour la paix”, a encore dit Abou Mazen, qui a soutenu l’imposition de la volonté internationale et l’opposition à “l’insistance d’Israël à ne pas reconnaître le droit du peuple palestinien à l’autodétermination.”

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