Selon des sources palestiniennes mentionnée par le journaliste palestinien Khaled Abu Toameh, au moins 65 Palestiniens ont été arrêtés par les forces de sécurité de l’Autorité palestinienne (AP) au cours des deux dernières semaines. La plupart sont soupçonnés d’être affiliés au Hamas et au Jihad islamique (PIJ).
En outre, plus de 50 ont été convoqués pour être interrogés par les forces de sécurité, notamment dans le nord de la Judée.
L’Autorité palestinienne s’est attirée de vives critiques pour sa répression contre les membres du Hamas et d’autres factions.
Dans des déclarations distinctes, le Hamas, le Jihad islamique palestinien (PIJ) et le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), dont les membres sont les principales cibles de la répression en cours, ont appelé à la fin de la répression par les forces de sécurité de l’AP.
Un responsable de l’AP à Ramallah a déclaré que les mesures de sécurité étaient destinées à « faire respecter la loi et l’ordre » et à « empêcher les tentatives des voyous et des bandes armées de saper l’Autorité palestinienne et de troubler la paix. »
Le responsable a rejeté les accusations selon lesquelles les dirigeants de l’Autorité palestinienne profitaient de la répression sécuritaire pour cibler leurs rivaux politiques et faire taire leurs détracteurs.
- La semaine dernière, les agents de sécurité de l’AP ont empêché les partisans du Hamas, du PIJ et du FPLP de porter leurs drapeaux et leurs bannières en public.
- Ils ont arrêté plusieurs membres du Hamas et du PIJ dans différentes régions de Judée Samarie.
- Vendredi 26 novembre, des agents de sécurité en civil de l’AP ont intercepté un cortège funéraire à Bethlehem et confisqué des drapeaux et des bannières appartenant aux trois groupes.
L’incident a eu lieu lors des funérailles d’Amjad Abu Sultan, 14 ans, qui a été éliminé par des soldats des FDI le mois dernier alors qu’il attaquait des véhicules israéliens depuis une zone qui surplombe la route 60 avec des cocktails Molotov. - Jeudi, des agents de sécurité de l’AP ont fait une descente dans la ville de Tammun, dans la région de Jénine, et ont confisqué des bannières du PIJ lors d’une réception organisée par le groupe pour Azmi Bani Odeh, un résident local qui venait d’être libéré de la prison israélienne.
Le Hamas a condamné la répression de l’AP, la qualifiant de « crime national et moral ». N’est-ce pas magnifique, lorsqu’une organisation terroriste parle de moralité et de crime moral ?
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : Jerusalem Post