Le Premier ministre désigné d’Israël, Benjamin Netanyahou, a appelé le président Isaac Herzog, mercredi soir, pour l’informer avec joie qu’il est en mesure de former le prochain gouvernement de coalition, en utilisant une expression de l’hébreu littéraire : « Ala Beyadi », qui se traduit par « j’ai réussi ». Netanyahou a passé cet appel quelques minutes seulement avant l’expiration de son mandat pour former un gouvernement.
M. Netanyahou a déclaré face aux oreilles sourdes des journalistes et de ses opposants que son gouvernement s’occuperait de tous les citoyens d’Israël et qu’il le formerait dès que possible.
L’appel téléphonique a été précédé de négociations de dernière minute avec les différents partis qui ont mis au point les derniers détails de leurs accords de coalition. Comme prévu, malgré le cirque artificiel qui a été construit par les médias pour donner l’illusion de chaos. Souvenez-vous, ils n’avaient pas fait cela pour la formation du gouvernement Bennet Lapid, lequel était d’une telle incohérence, que les citoyens israéliens l’ont très vite et très clairement rejeté.
Quelques minutes avant l’annonce officielle, le leader du parti sioniste religieux, Bezalel Smotrich, a publié une longue liste d’accords de coalition conclus entre son parti et Netanyahou. Shas, Degel HaTorah et Agudah n’ont pas encore signé les accords mais ils les ont conclus. D’ailleurs, les accords ne sont pas obligatoires pour former un gouvernement, mais ils aident à mettre tous les partenaires sur la même longueur d’onde dans un contexte où Netanyahou a la réputation de, dirons-nous diplomatiquement, « changer d’avis ».
Le nouveau gouvernement devrait prêter serment d’ici le 2 janvier 2023.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org